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« Job’In Reprise » : ouverture du repreneuriat aux demandeurs d’emploi

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Chaque année, de nouvelles entreprises voient le jour et contribuent au développement économique de notre pays. À côté de ces jeunes entreprises qui se créent, d’autres, implantées depuis de nombreuses années, sont vouées à disparaître pour cause de cession d’activité (retraite) et ne trouvent pas de repreneurs. Face à ce constat et suite à la modification du décret SAACE de février 2014, qui ouvre désormais la voie de la reprise aux Structures d’Accompagnement à l’AutoCréation d’Emploi, Job’In a développé un nouveau dispositif : Job’In Reprise.

Destiné aux demandeurs d’emploi se positionnant comme « candidats-repreneurs » d’une entreprise mais disposant de peu de fonds propres, ce nouveau dispositif sécurisant permet d’activer un levier économique novateur: grâce au maintien de ses allocations sociales durant la période de test et du fruit de son travail durant la couveuse, le repreneur pourra disposer du minimum de fonds propres qui lui permettront de lever l’emprunt nécessaire au payement de la reprise au cédant.

Un accompagnement sur mesure au repreneuriat
Reprendre une entreprise plutôt que d’en créer une présente plusieurs avantages en termes d’efforts, notamment pour mobiliser une clientèle. En contrepartie, le fait de succéder au créateur de l’activité peut s’avérer délicat si la transition n’est pas soigneusement préparée.
Le focus de Job’In repose sur l’encadrement du repreneur potentiel. De son côté le cédant peut se tourner vers les spécialistes indépendants agréés Sowacess pour être accompagné.
L’objectif de Job’In Reprise repose donc sur la pérennisation de l’activité au travers de trois valeurs fortes qui sont depuis toujours la finalité de Job’In : l’être humain, la durabilité et un ancrage économique solide.

Concrètement, le dispositif comporte différents aspects : diagnostic du repreneur potentiel, analyse d’opportunités de reprise, éventuel stage court d’observation, élaboration du business plan, analyse des souhaits du cédant et mise au point du plan de désengagement progressif, fixation du prix de la vente et des termes de la convention de rachat. Une fois ces étapes achevées, et après l’approbation de son business plan par le comité de validation,  le repreneur pourra envisager son entrée en test au sein de la « couveuse d’entreprise » de Job’In pendant une période allant de 6 à 12 mois correspondant à la période de désengagement progressif du cédant. Parallèlement, la recherche de financement sera effectuée sur base des fonds propres issus du bénéfice dégagé par l’activité du repreneur durant la période de test. La reprise ne sera donc effective qu’au terme de cette période.

20121011_eliane_tillieuxLa Ministre de l’Emploi et de la Formation, Eliane Tillieux salue « l’élargissement du périmètre des SAACE, qui peut apporter une réponse efficace à une demande du terrain économique et social, et contribuer à l’emploi via la reprise d’activités. Dans le métier classique des SAACEs, on « apprend à entreprendre » avec ce nouveau dispositif, on « apprend à reprendre. »

Pour de plus amples informations sur Job’In et Job’In Reprise : www.jobin.be

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Publication par communiqué de presse.
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