Wallonie

Le réflexe « propriété intellectuelle » trop peu présent dans nos PME

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La propriété intellectuelle n’est pas une thématique qui compte pour plus d’une PME sur deux (54%). Et pour les PME familières avec cette notion (46%), le sujet n’est pas bien vu : coûteux, complexe, long…C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’organisme PICARRÉ auprès de 797 PME wallonnes.

 

La propriété intellectuelle (PI pour les initiés) se définit comme la protection des créations de l’esprit. Elle concerne entre autres les brevets, les marques, les dessins, les modèles et les droits d’auteur. Ses avantages : la valorisation financière, la création d’un avantage concurrentiel, la dynamique d’innovation ou encore la crédibilité face aux parties prenantes.

Une récente étude menée par l’organisme PICARRÉ auprès de 797 PME wallonnes innovantes dresse un état des lieux de la compréhension et de l’usage de la propriété intellectuelle en Wallonie.

Voici quelques résultats tirés de l’étude :

– Pour 54% des PME, la propriété intellectuelle n’est PAS une thématique au sein de l’entreprise.

– 8 PME sur 10 pensent que le sujet ressort exclusivement du domaine juridique et est associé au droit.

– En-dehors de l’aspect « protection juridique », peu de PME perçoivent des avantages à la propriété intellectuelle.

– Le hit-parade des outils utilisés par les PME « convaincues » : brevet 59%, secret 41%, marque 37%, clauses contractuelles 31%, dessin ou modèle 18%, I-Dépôt 10%, droits d’auteur 4%.

«Nous nous doutions que peu de PME avaient une démarche proactive en matière de propriété intellectuelle. Aucun chiffre n’existait sur le sujet. Notre étude confirme malheureusement notre sentiment. Pourtant, la valeur d’une entreprise dépend aujourd’hui davantage de son patrimoine immatériel que de ses bâtiments et ses machines. », fait remarquer Bryan Whitnack, Président de PICARRÉ.

L’étude montre en effet que la plupart des PME ont un comportement réactif : elles ne prennent des mesures que lorsque de sérieuses menaces pèsent sur leurs produits ou services (copies ou blocage, par exemple). Les mesures prises alors tardivement se révèlent bien souvent onéreuses, inefficaces, voire vaines.

Il y a dès lors un gros travail de vulgarisation, d’information et de formation à réaliser sur le terrain. Quelles actions mettre en place ? Pour dédramatiser le sujet, une bonne idée serait de mettre à disposition un outil en ligne gratuit permettant de dresser un premier diagnostic d’entreprise.

Chaque PME pourrait aussi désigner un responsable « Propriété intellectuelle » : une personne qui ait cette casquette et qui entretienne systématiquement le réflexe. Exemple typique : lorsqu’on améliore un produit, penser à protéger le changement et ensuite communiquer autour de l’amélioration.

 

Etude PDF (12 pages) disponible sur www.picarre.be  > PICARRÉ > Documents > Documents communication

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Publication par communiqué de presse.
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