EFB et KPMG International ont lancé la troisième édition du Baromètre Européen des Entreprises Familiales, qui mesure la confiance régnant au sein des entreprises familiales européennes. Voici les principaux enseignements de cette étude menée auprès de 878 entreprises familiales européennes, y compris en Belgique (septembre – octobre 2014)
- La confiance des entreprises familiales européennes a augmenté, mais les préoccupations subsistent pour ce qui est de la rentabilité
- 54% ont connu une hausse de leur chiffre d’affaires
- 86% prévoient de nouveaux investissements
- Progression du chiffre d’affaires et nombre de personnes employées en hausse dans la plupart des entreprises familiales interrogées
- Trouver du personnel qualifié demeure l’un des problèmes les plus importants
- 50% des entreprises familiales vont effectuer des changements stratégiques l’année prochaine
70% ont confiance en l’avenir, 54% ont connu une hausse de leur chiffre d’affaires. De nouveaux investissements à l’horizon.
Le troisième Baromètre Européen des Entreprises Familiales de KPMG International et EFB (European Family Businesses) indique que la confiance en l’avenir se maintient par rapport à il y a 6 mois et augmente même fortement par rapport à décembre 2013 (70% aujourd’hui contre 54% l’an dernier). 5% seulement des entreprises sont pessimistes, contre 12% voici un an.
Chez 54% des répondants, le chiffre d’affaires a progressé au cours des 6 derniers mois, alors que cette proportion n’était que de 44% en juin 2014. Pour 48% des entreprises interrogées, le nombre de personnes employées a augmenté au dernier semestre. 10% seulement des entreprises interrogées ont enregistré une baisse du nombre de personnes occupées.
La conséquence de tous ces éléments positifs est que les entreprises familiales sont de plus en plus disposées à procéder à de nouveaux investissements.
- 70% envisagent avec confiance les 6 prochains mois (contre 54% en décembre 2013)
- Seulement 5% sont pessimistes (soit une diminution de 12% par rapport à il y a un an)
- 54% annoncent une hausse de leur chiffre d’affaires, contre 44% en juin 2014
- Hausse du nombre de personnes employées pour 48% des entreprises, baisse pour seulement 10%
- Les entreprises familiales sont de plus en plus disposées à procéder à de nouveaux investissements
72% sont actives au niveau international
Le baromètre nous apprend aussi que 7 entreprises familiales sur 10 sont impliquées dans des activités sur les marchés étrangers. Mais elles privilégient davantage le maintien de leurs activités à l’étranger que le développement de celles-ci.
- 72% des répondants sont impliqués dans des activités sur les marchés étrangers
- Les entreprises envisagent avec prudence leur expansion à l’étranger et se concentrent sur le maintien de leurs activités sur les marchés étrangers (augmentation de 32% à 44% au cours des 6 derniers mois)
86% prévoient de nouveaux investissements
86% des entreprises interrogées prévoient de nouveaux investissements, qui font partie intégrante de leur plan stratégique (contre 75% en juin 2014 et 79% en décembre 2013). Concernant ces chiffres, il faut noter que les entreprises familiales mettent l’accent sur les investissements dans leur propre pays et sur le marché européen et qu’elles envisagent moins d’investir dans leur développement au niveau international. Cet intérêt moindre pour l’internationalisation peut amener à l’avenir une modification de la balance entre l’importance du marché domestique et des marchés internationaux.
Seule une entreprise familiale sur trois affirme que son succès est dû à ses activités outremer. Les entreprises familiales qui ne vendent pas leurs produits sur d’autres marchés, expliquent cela par les raisons suivantes:
– leurs produits ne peuvent pas se vendre sur d’autres marchés (34%),
– leurs débouchés locaux sont suffisamment importants (24%),
– elles n’ont pas assez confiance dans les marchés étrangers (20%).
- 86% des répondants envisagent d’investir à l’avenir
- 47% des répondants privilégient les investissements dans leur propre pays
- 20% veulent se concentrer sur le marché européen
- Les marchés des pays voisins apparaissent moins risqués parce que plus proches et plus familiers
- Seule une entreprise familiale sur trois attribue son succès aux marchés d’outremer
Les défis les plus importants
Les entreprises familiales disent que trouver du personnel qualifié est devenu plus difficile: ce facteur est passé de 23% l’an dernier à 42% et arrive maintenant à la deuxième place dans les problèmes rencontrés. La difficulté numéro 1 est la baisse de la rentabilité (47%). C’est un peu mieux qu’au mois de juin 2014 (49%), mais c’est nettement moins bien qu’en décembre 2014 (38%). Le coût du travail a aussi fortement augmenté: il passe de 15% en 2013 à 29% aujourd’hui.
- La baisse de la rentabilité est la plus grande préoccupation des entreprises familiales
- Trouver du personnel compétent est désormais le deuxième plus grand défi. Cette difficulté est pointée par 42% des entreprises, contre 23% l’an dernier
- Le coût du travail: de 15% en 2013 à 29% aujourd’hui
Améliorer l’accès au financement
80% des entreprises affirment, dans le cadre de l’étude KPMG, qu’elles n’ont pas connu de problèmes de financement au cours des 6 derniers mois. Voilà qui constitue une réelle amélioration par rapport à l’an dernier. Ce n’était alors le cas que pour 49% des répondants. Trois entreprises familiales sur quatre recourent toujours aux formes de financement traditionnelles comme les prêts bancaires (47%) ou les fonds propres (28%).
- Perspectives positives: 80% n’ont pas connu de difficulté pour trouver du financement au cours des 6 derniers mois – ce qui constitue une nette amélioration par rapport à l’an dernier (49%)
- 75% des répondants utilisent les formes de financement traditionnelles: prêts bancaires (47%) et fonds propres (28%)