Etre le véritable bras droit du patron : voilà qui résume bien la fonction d’assistant (e) de direction. Gestion du stress, sens de l’organisation et confidentialité font partie des compétences multiples qu’exige ce métier. En 2015, la CCI a créé un groupe de partage d’expérience dédié à cette fonction. Coach d’expérience, Sylvie Schoen-Schlumberger en assume l’animation.
Une animatrice se présente : Sylvie Schoen-Schlumberger
- Son parcours : alors qu’elle était âgée de 19 ans, l’existence de Sylvie Schoen-Schlumberger a basculé : « Victime d’un accident de voiture, j’ai failli perdre l’usage des jambes. Un tel évènement remet les choses en perspective. Tout en décuplant mon envie de croquer la vie, il m’a contraint à prendre une nouvelle orientation dans mes études. Renonçant à l’apprentissage des langues orientales, je me suis tournée vers une formation d’assistante de direction.» Un bagage grâce auquel cette Alsacienne – Parisienne de naissance et Bruxelloise d’adoption – va débuter sa carrière en tant qu’Office Manager.
Passionnée par l’humain, Sylvie Schoen-Schlumberger complète sa formation initiale par un Bachelor en HR. Durant une dizaine d’années, elle va ainsi évoluer dans la chasse de têtes, puis en interne comme HR Manager et Business Manager, gérant une équipe. « J’ai essentiellement travaillé pour le compte de sociétés américaines », souligne-t-elle.
Un jour, Sylvie Schoen-Schlumberger croise la route d’une coach. «Ce fut une révélation ! Convaincue d’avoir trouvé ma nouvelle voie, j’ai entrepris une formation en la matière avant de m’établir à mon compte.» Une mission de recrutement effectuée pour le compte du Parlement européen n’y changera rien. C’est désormais dans l’univers du coaching qu’elle évoluera.
Aujourd’hui coach, superviseur et consultante, Sylvie Schoen-Schlumberger endosse également le rôle de formatrice en entreprise et au sein de différentes écoles. Après avoir été Présidente de l’ICF (International Coach Federation), elle est actuellement Country Coordinator Benelux pour l’AOCS (Association of Coaching Supervisors).
- Sa valeur ajoutée : pas moins de 35 années d’expérience en Ressources Humaines, voici sans doute l’un des plus beaux atouts de Sylvie Schoen-Schlumberger. Mais ce capital n’est pas son seul point fort. « J’ai la capacité de créer des espaces de confiance et de bienveillance au sein desquels mes interlocuteurs peuvent facilement s’exprimer, en toute confidentialité. Je pense aussi avoir l’aptitude de challenger les gens, les confronter à leur reflet dans le miroir. Il n’est pas toujours évident de dire certaines choses mais c’est mon rôle de le faire si je veux permettre à chacun d’avancer. Pour ce faire, je ne me départis jamais d’une forme de bienveillance, d’empathie et d’absence totale de jugement. J’ai, enfin, la chance d’adorer mon métier. Une passion qui décuple l’énergie ! »
Dans la pratique
Pour la 2ème année consécutive, Sylvie Schoen-Schlumberger anime un groupe d’assistantes de direction au sein du programme Alter Ego. «Lorsque la CCI m’a proposé cette mission, j’ai immédiatement accepté car ce métier faisait écho à mes études et ma vie professionnelle passée.»
Top Manager, DRH, assistant(e) de direction : quel point commun ? « Il s’agit de 3 fonctions où l’on doit faire face à un certain isolement au sein de l’entreprise. Un isolement se trouvant au cœur des problématiques que les participantes amènent sur la table.» Mais qu’est-ce qui explique cette mise à l’écart relative ? «Voici quelques années encore, les assistantes de direction étaient couramment appelées “secrétaires”. Un mot dans lequel on retrouve “secret”. Même si le vocabulaire a évolué, cette fonction est toujours tenue à un rôle de discrétion, de confidentialité. Oreille du patron, l’assistant(e) affiche, souvent, un degré d’information supérieur à celui de ses collègues. Une position ne facilitant pas nécessairement les relations avec les autres collaborateurs.»
Au cours des sessions qu’elle anime, Sylvie Schoen-Schlumberger s’appuie sur un même fil conducteur : « J’invite, tout d’abord, les participantes à déposer ce qu’elles ont sur le cœur. Sans nécessairement attendre quelque chose du groupe, elles livrent ainsi quelque chose d’important pour elles, à ce moment-là. Je leur demande, ensuite, de partager une réussite, une crainte, une grande joie, un échec,… Puis vient le temps de l’apprentissage. On apprend de l’expérience des autres, bien évidemment, mais j’essaie aussi de compléter cette partie par l’un ou l’autre apport théorique de manière à ce que les membres du groupe repartent avec des outils qu’ils pourront utiliser dans leur quotidien. Le tout se ponctue par un networking informel. Apprenant à mieux se connaitre, les participantes partagent un grand nombre d’informations entre elles. Un réseautage faisant aussi la richesse du programme.»
- Sylvie Schoen-Schlumberger – Ad Lucem SPRL : Av. Franklin Roosevelt n° 143 – bte 17 à 1050 Bruxelles – www.adlucem.be
- Alter ego ? Contactez : Jane Betsch – jb@ccilvn.be – 0486/04 20 10 ou Céline Kuetgens – ck@ccilvn.be – 0499/13.80.89