Ce vendredi 22 septembre était le jour J de la grande exposition « J’aurai 20 ans en 2030 ». L’inauguration s’est faite en deux temps, d’abord par une conférence de presse internationale en présence de plus de 50 journalistes et ensuite par la visite de l’expo de plus de 250 invités. D’ores et déjà on peut affirmer qu’il s’agit d’un grand cru, qui fera date dans la prestigieuse liste des désormais 12 expositions proposées par Europa 50 et Collections & Patrimoines, sous la houlette de l’infatigable René Schyns de Welkenraedt.
« J’aurai 20 ans 2030 » est une exposition inédite à plus d’un titre. D’abord parce que ce n’est pas un pan remarquable du passé de l’humanité qui est illustré, mais bien son avenir. Ensuite parce qu’elle constitue l’événement marquant du programme des manifestations prévues dans le cadre du bicentenaire de l’université de Liège.
Décrire le monde dans lequel nous vivrons demain est difficile et risqué. C’est cependant le pari tenu par les organisateurs, qui ont fait de cette exposition un voyage vers l’avenir.
L’impact de la science sur la naissance de l’homme, ses études, son travail, ses loisirs, son environnement, ses maladies, sa mort, sont autant de thèmes qui sont illustrés et expliqués à l’aide de nombreux outils d’interprétation modernes.
Un robot qui dialogue avec les visiteurs, plus de 70 films et vidéos, des modalisations en 3D, une application QR code en téléchargement gratuit, des effets spéciaux et des mappings de grande qualité et last but not least, une Première mondiale, présentée par la société EVS, dans une démonstration de la future retransmission des événements sportifs.
Le parcours
Le visiteur passe d’un espace à l’autre, crées à l’aide de décors hyperréalistes et d’une scénographie à vous couper le souffle. Il y revit les grandes créations de l’homme, les progrès de la science, les grandes inventions. Il déambule dans un cerveau en 3D, dans la maison du futur où la domotique et les robots dominent, dans un espace dédié à l’évolution de l’alimentation, il a un aperçu de la mobilité et de la ville du futur, des missions sur mars, de la médecine de l’avenir. Comme les organisateurs, il se posera des questions relatives à l’éthique de certaines évolutions ou du fait que le progrès peut être la meilleure et la pire des choses !