Ce vendredi 22 mars (journée mondiale de l’eau) à l’Ecole Polytechnique de Seraing, la Province de Liège a lancé la version 2.0 de la Technosphère, un an après avoir inauguré cet ambitieux projet. Réalisé avec le soutien du Fonds Social Européen, celui-ci a pour objectif de promouvoir les métiers scientifiques et technologiques et les études supérieures qui y préparent. Son originalité : permettre aux élèves de la fin du secondaire de vivre une expérience unique, avec une animation mobile et modulable centrée sur un jeu vidéo coopératif utilisant la réalité augmentée et la réalité virtuelle !
« 2050. Les villes sont polluées, sombres, suffocantes. La qualité de l’eau devient de moins en moins bonne. L’autorité publique doit prendre une décision urgente et indispensable. Elle confie une mission d’envergure à quatre équipes : construire une station d’épuration afin d’améliorer la qualité de l’eau de la rivière située en aval. »
Des défis à relever grâce à la réalité virtuelle et la réalité augmentée
Telle est l’expérience unique que, grâce aux nouvelles technologies, la Technosphère propose aux élèves du 3e degré de l’enseignement secondaire (prioritairement du qualifiant). Une fois les portes du dôme franchies, les élèves sont transportés dans un mystérieux univers futuriste pour y accomplir leur mission. Répartis en quatre équipes de trois, ils voyagent dans un jeu vidéo interactif et coopératif où ils accomplissent des épreuves variées : manipulations, réflexions et défis à relever grâce à la réalité virtuelle avec des casques et la réalité augmentée via des tablettes tactiles.
Cette animation ludo-éducative permet aussi de sensibiliser les jeunes au développement durable à travers la thématique de l’eau. Celle-ci constitue en effet un important enjeu social, économique et environnemental pour notre région, tout en couvrant un large panel de métiers porteurs.
Une animation mobile, modulable et complétée d’un dossier pédagogique
Mobile et modulable, l’animation est proposée aux écoles secondaires sur le territoire de la province de Liège : elle est mise à leur disposition gratuitement et déployée dans leurs propres locaux. L’activité, qui dure environ deux heures, est encadrée par deux animateurs qui veillent à la gestion du groupe et aident les équipes en leur donnant consignes et conseils adaptés.
Susciter l’intérêt des jeunes pour les formations scientifiques et technologiques
Avec le soutien du Fonds Social Européen, la Province de Liège a réalisé la Technosphère dans un triple objectif : donner aux jeunes une meilleure connaissance des métiers de demain, susciter leur intérêt pour les formations scientifiques et technologiques de l’enseignement supérieur et faire naître chez eux, filles comme garçons, l’ambition de construire des projets professionnels porteurs de sens pour eux-mêmes et porteurs d’avenir pour la société.
Pour mener à bien cet ambitieux projet, l’équipe opérationnelle de la Technosphère a pu compter sur le savoir-faire technique du groupe NRB et de Dogstudio, une agence digitale namuroise spécialisée dans les projets créatifs et à forte valeur ajoutée. Elle a également pu s’appuyer sur l’expertise des chercheurs du Liège Game Lab de l’Université de Liège en matière de scénarisation et de narration, ainsi que sur celle de l’Aquapôle et du Centre de compétence Forem Polygone de l’Eau dans le domaine des sciences et des métiers de l’eau. Le SIEP et le Pôle académique Liège-Luxembourg ont quant à eux contribué à la réalisation de la « boîte à métiers ».
Depuis son inauguration le 26 mars 2018, près de 2.000 élèves issus de 35 établissements (tous réseaux confondus) ont relevé le premier défi proposé par la Technosphère : construire un parc éolien afin d’alimenter une ville en énergie renouvelable. Fort de ce succès, le projet est l’un des 50 nommés aux Smart Belgium Awards 2018, retenu parmi plus de 150 candidats. Le grand public pourra voter pour son projet « smart » favori à partir du 28 mars. Les récompenses seront remises aux lauréats des 5 Awards et du Prix du public le 24 avril à Bruxelles.
