Ethias et l’entreprise familiale belge Weerts Group ont décidé d’entrer dans une joint-venture 50/50 en vue de constituer conjointement un portefeuille paneuropéen d’immobilier logistique. La transaction prévoit qu’Ethias acquerra systématiquement 50 % de tous les projets logistiques réalisés et loués par Weerts Group. Le hub multinational du Trilogiport de Liège, en cours de finalisation, est l’un des 15 bâtiments industriels (répartis sur 7 sites) qui feront partie de ce partenariat.
Ethias réserve une enveloppe d’investissement de 160 millions d’euros qui, compte tenu du levier financier de 50 % visé par cette joint-venture, représente un portefeuille initial d’environ 700 000 m². Weerts sera ensuite chargé de poursuivre la gestion du portefeuille.
Philippe Lallemand, CEO d’Ethias : « Cette joint-venture permet avant tout à Ethias de poursuivre la diversification de son portefeuille immobilier. Mais elle lui offre aussi l’opportunité d’insuffler un nouvel optimisme et une dynamique dans une économie belge qui souffre énormément de la crise sanitaire actuelle. La création d’emplois qui découlera de cette collaboration correspond parfaitement à notre stratégie consistant à soutenir toutes nos parties prenantes à travers nos produits et services. »
Cette opération doit garantir à Ethias des rentrées financières à long terme, stables, contractuelles et indexées. Weerts Group pourra profiter des liquidités libérées pour développer davantage ses activités et projets logistiques et pour répondre aux opportunités de croissance internes et externes.
Le secteur logistique : une opportunité unique
Dans le contexte économique actuel et un environnement de taux bas, le secteur immobilier logistique offre des possibilités de croissance. Les principaux facteurs qui permettent de croire en une croissance de la demande en matière d’immobilier logistique sont l’e-commerce, une réévaluation stratégique des chaines logistiques (constitution d’approvisionnements stratégiques pour anticiper les interruptions dans les chaines just-in-time) et, à terme, le phénomène de re-shoring (réindustrialisation de l’Europe pour réduire la dépendance de l’activité industrielle transcontinentale).