Le territoire…une valeur pérenne
Pour tous les peuples, et quelle que soit l’époque, le territoire a été une référence non anodine puisqu’on y exploitait ce que l’on y trouvait, on cherchait à y développer ses richesses, on y travaillait, on y tissait des liens sociaux, …
En 2021, cette notion est toujours pérenne. C’est pourquoi, le Brabant wallon forge sa légitimité de décision sur base des conclusions tirées du contrat de développement territorial et des analyses effectuées, notamment via l’outil Graydon Impact Dashboard.
Pour le Brabant wallon, il demeure essentiel d’encourager et de soutenir son économie locale. Avant la pandémie du Covid-19, nous nous imaginions déjà être à un tournant économique qui nous conduisait à revenir à certaines valeurs d’authenticité et de proximité. La crise sanitaire a encore accentué ce sentiment.
C’est sur cette base solide que le Brabant wallon a pu identifier certains points d’attention dont fait partie la (re)dynamisation des centres de villes et de villages.
En appui et en complément de Créashop
Depuis 2017, la Région wallonne a souhaité contrecarrer la désertification commerciale des centres villes arguant pour cela que le commerce de détail doit se réinventer au travers de nouvelles activités dynamiques, d’idées revisitées, de concepts innovants par leur forme, leur contenu et/ou leur façon de faire. Ce nouvel état d’esprit est affirmé comme étant le fil rouge de l’initiative Créashop et Créashop plus. Elle vise l’effet boule de neige en relançant l’activité sur des périmètres délimités. Par le truchement de cette action, le Gouvernement wallon souhaite favoriser la création de nouveaux commerces de qualité, novateurs et interactifs.
Le Brabant wallon s’est inspiré de ce cadre en le déclinant pour aboutir à trois actions :
1. la relocalisation des commerces dans des cellules commerciales vides,
2. Un soutien à la digitalisation des points de vente et
3. Le développement des circuits courts et des produits locaux.
Les communes du Brabant wallon ont été réparties en 3 catégories selon la terminologie du Schéma régional de développement commercial (SRDC) et du fait que lesdites communes pouvaient ou non émarger à l’action régionale.
Appel à projets décliné en 3 actions
Ce nouvel appel à projet se divise donc en trois actions différentes. Les deux premières s’adressent aux porteurs de projets. Chaque commune doit au préalable marquer leur intérêt et soumettre un dossier de candidature afin de rendre les porteurs de projets de leur territoire éligibles. La troisième action s’adresse directement aux communes. La première, baptisée ‘Commerce en vue’, parce qu’elle sera la facette la plus visible de cette initiative, est « la stimulation du commerce local et des circuits courts ».Cette action consiste en un accompagnement technique et le financement d’un projet visant la création ou la relocalisation d’une activité commerciale dans une cellule vide se trouvant dans un périmètre de redéploiement commercial d’un centre de ville ou de village.
L’activité commerciale proposée devra permettre d’améliorer la qualité des commerces, leur spécialisation et répondre aux besoins du périmètre du redéploiement commercial.
60% du montant total des investissements sont admis HTVA avec un maximum de 6.000,00 € par dossier de porteur de projet pour la création ou la relocalisation d’une activité commerciale dans un périmètre de redéploiement commercial d’un centre de ville/village de catégorie 2 et 3.Il n’y a pas de limitation du nombre de demandes de subvention par commune.
La deuxième est « la digitalisation du point de vente ».Cette action vise à soutenir l’utilisation des technologies digitales et numériques sur un point de vente physique. Exemples : soutenir financièrement les outils ayant pour but d’améliorer l’expérience du client en point de vente, de faciliter les commandes et les retraits des clients, d’attirer de nouveaux clients et/ou de fidéliser les anciens.
60% du montant total des investissements sont admis HTVA avec un maximum de 6.000,00 € par dossier de porteur de projet pour l’équipement en technologies digitales et numériques d’une activité commerciale dans un périmètre d’action d’un centre de ville/village de catégorie 1, 2 et 3.Il n’y a pas de limitation du nombre de demandes de subvention par commune.
Enfin, la dernière, qui s’adresse directement aux communes, est “le soutien promotionnel et le développement des circuits courts, producteurs et artisans par un investissement communal“. Cette action vise à soutenir toute commune du Brabant wallon dans son action de renforcement de son économie locale, par le biais d’investissement favorables au développement des circuits courts, des producteurs et artisans, sur l’ensemble de son territoire ou partenariat avec des communes du territoire du Brabant wallon.
60% du montant total des investissements sont admis TVAC avec un maximum de 15.000,00 €par projet.
L’Institution provinciale en appui
Cet appel à projets s’il n’est pas une totale nouveauté pour les communes déjà inscrite dans l’Appel à projets Créashop et Créashop plus, l’est cependant pour les communes de catégorie 3 non éligibles. Pour que les trois actions puissent se mettre en place harmonieusement, le service de l’économie et du commerce va collaborer étroitement avec les communes (prioritairement celles de la catégorie 3) afin de définir ensemble les opportunités propres à chacune. Ce travail d’accompagnement sera basé sur l’écoute et l’expertise mais aussi surfera sur la réussite de certaines initiatives et une approche volontairement transversale.
Informations utiles
- Communes/ spoc via adresse : commune@brabantwallon.be
- Porteurs de projets : 010/23 69 61 ou à l’adresse commercelocal@brabantwallon.be