Un effet indéniable du variant Omicron dans le nombre de travailleurs malades
- En janvier 2022, on remarque une augmentation de 51,2% d’absences de courte durée parmi les travailleurs par rapport à janvier 2019.
- Les ouvriers ont été plus sévèrement touchés que les employés (respectivement 63% contre 45,3% de plus qu’en janvier 2019).
- Lors d’un mois de janvier “normal” (sans coronavirus), environ 2,6% du temps de travail disponible des travailleurs est perdu en raison d’absence de courte durée. En janvier 2022, ce taux était à 3,9%.
Le nombre d’absences de courte durée pour cause de maladie est supérieur de 51,2% en janvier 2022 par rapport à janvier 2019 (3,9% contre 2,6%). Au cours du même mois de l’année 2021, le taux d’absentéisme de courte durée pour cause de maladie était beaucoup plus faible (2,2%) en raison du confinement.
Traditionnellement, le nombre d’absences de courte durée est chaque année plus faible en décembre qu’en octobre et novembre, après quoi il augmente à nouveau en janvier : les périodes de vacances scolaires y jouent probablement un rôle. En décembre 2021, Securex constate également une diminution mais, même dans ce cas, le taux d’absentéisme de courte durée était nettement supérieur à celui de l’année 2020, historiquement bas (+61%), et de l’année “normale” 2019 (+18,5%). De plus, en janvier 2022, Securex a enregistré une augmentation de 44,5% par rapport à décembre 2021. En janvier 2020, cette proportion était encore de 20,5 % par rapport à décembre 2019.
Bien que les employés soient tenus de travailler quatre jours par semaine à domicile, si leur emploi le permet, une forte augmentation du nombre d’infections a également pu être observée parmi eux en janvier. Pour les employés, on constate une augmentation de 49% par rapport à décembre 2021. Pour les ouvriers, l’augmentation est de 44%.
Elisabeth Van Steendam, Manager en Bien-Être chez Securex : « […]Il est nécessaire de continuer à mettre l’accent sur le télétravail lors de la prochaine vague de coronavirus. Une précédente étude de Securex a calculé que le télétravail réduit effectivement d’un quart le taux d’absentéisme de courte durée. Les employeurs doivent continuer à prêter attention à la santé de leurs collaborateurs. De même, les collègues qui ne sont pas infectés sont soumis à un stress accru lorsqu’ils doivent reprendre les tâches de leurs collègues absents. »
Enfin, les ouvriers sont significativement plus touchés par l’absentéisme de courte durée que les employés (respectivement 4,93% et 3,23% d’absentéisme de courte durée en janvier 2022). Par rapport à janvier 2019, on constate une augmentation de 63% chez les ouvriers et une augmentation de 45% chez les employés.