Le 1er janvier, Sophie Henrion a pris la tête de Protime, le leader du marché de l’enregistrement du temps et de la planification du travail, pour la Belgique francophone, le Grand-Duché de Luxembourg et la France. Sa nomination s’inscrit dans la volonté de l’entreprise de poursuivre et d’intensifier son développement, notamment à l’international.
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Après 7 années de présence dans l’entreprise – d’abord comme responsable marketing pour les marchés francophones puis comme business manager -, Sophie Henrion (35 ans) entend aujourd’hui capitaliser sur son expérience pour relever le défi. “L’international constitue un élément essentiel de notre croissance, explique-t-elle. Pour les régions concernées, les trois mots clés sont continuité, focus et synergie. Protime est déjà installée dans ces pays qui partagent une culture proche. Et elle y rencontre le succès.
Fondée en 1995, Protime compte actuellement quelque 400 collaborateurs qui, depuis les différents bureaux européens, assistent des clients établis sur tout le continent ; que ce soit en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne, en France, au Royaume-Uni ou encore dans les pays nordiques.
Recrutement intensif…
Les ambitions de Protime sont grandes. D’ici cinq ans, elle souhaite doubler sa clientèle pour dépasser le cap des 10.000 partenaires en Europe. Cette croissance se construit depuis la Belgique. Dans cette optique, le leader du marché entend recruter au moins 300 collaborateurs supplémentaires au cours des prochaines années. “Nous ne sommes pas à la recherche de titulaires d’une formation spécifique ou de détenteurs d’un diplôme précis, indique Sophie Henrion. Ce qui nous intéresse avant tout, ce sont des talents. Nous visons des personnes proactives, collaboratives, familières avec l’informatique et ayant une attitude d’entrepreneur et des affinités avec l’univers de l’entreprise afin de pouvoir gérer tous les types de clients.”
Si Protime a déjà convaincu de très petites entreprises (4 collaborateurs) comme de grands groupes de plusieurs milliers de collaborateurs, elle est très bien adoptée dans le monde des PME, notamment en Wallonie. Au-delà des avantages de l’enregistrement du temps dans un environnement cols bleus qui ne sont plus à démontrer (suivi des coûts, optimisation de la paie, véracité des données,…), un tel système a pris encore plus de sens auprès des cols blancs, pleinement convaincus de la pertinence de tels outils pendant la période.
“Cette période a vu nombre d’entre eux expérimenter une flexibilité poussée à l’extrême, observe Sophie Henrion. Aujourd’hui, ils veulent retrouver un réel équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Nous ne sommes plus à l’époque où le patron, en maître du temps, entretenait une relation ‘patriarcale’ avec les employés.
La solution de gestion du temps de Protime se différencie de celle de ses concurrents. Elle s’appuie sur deux critères: d’une part un engagement du collaborateur qui, en retour, se voit offrir une vraie flexibilité, et, d’autre part, un manager qui se voit impliqué dans l’approche et accepte de ‘lâcher du lest’ et de faire confiance. Cela modifie fondamentalement la relation avec le manager en objectivant la charge de travail et en permettant un suivi beaucoup plus proche. À l’image d’un cardiofréquencemètre qui nous alerte lorsque nous poussons un entraînement physique un peu trop loin, les outils d’enregistrement en ligne de Protime peuvent déclencher une sorte de signal d’alarme. Par exemple, quand les collaborateurs prestent des heures supplémentaires de façon systématique. Cela change complètement l’état d’esprit. Nous le constatons jour après jour en interne: nous sommes les ambassadeurs de nos solutions.”