Pourquoi MEWA s’est-elle lancée dans la certification ODD proposée par notre CCI ?
Le développement durable fait partie de l’ADN de MEWA, pas uniquement au niveau environnemental, mais également sur les deux autres axes du développement durable que sont l’économie et le social. D’un point de vue écologique, non seulement, la protection de l’environnement est l’une de nos 7 valeurs d’entreprise fondamentales, mais l’économie circulaire est la base de notre modèle économique.
En effet, depuis 1908, MEWA favorise le textile-sharing via son système de location-entretien de textiles. Depuis 114 ans, nous mettons en avant l’avantage de partager plutôt que de posséder, un concept qui n’a jamais été aussi présent qu’à l’heure actuelle. Parmi nos autres valeurs, s’ancrent dans la réflexion des ODD, les principes de rentabilité et d’investissement, pour l’axe économique, et la personnalité, la
qualification et la responsabilité, pour l’axe social. L’intérêt pour la certification ODD est une suite logique et naturelle qui confirmera l’ensemble des démarches mises en place depuis des décennies. En tant que groupe européen, nous ressentons une responsabilité, un devoir d’exemplarité, afin de préparer au mieux l’avenir. Outre cet aspect, nous constatons que les demandes des acteurs qui nous entourent,
comme nos clients mais, entre autres, aussi les candidats postulants, sont de plus en plus exigeantes et orientées vers ces valeurs d’entreprise de leurs partenaires économiques et sociaux. C’est pour cette raison que nous sommes en perpétuelle recherche de solutions durables pour nos différents sites. Les dernières démarches entreprises par le groupe sont l’équipement de panneaux photovoltaïques de plusieurs sites en Europe et le développement d’une collection de vêtements de travail fabriquée majoritairement avec des fibres de PMC recyclés.
Que pensez-vous mettre en place comme actions principales ?
Après une évaluation préliminaire, nous avons établi un plan d’actions pour les ODD que nous avons sélectionnés. En effet, il a très rapidement été évident que nous ne pourrions pas travailler sur l’ensemble des 17 champs actions dès la première année. Nous avons dû prioriser les actions sur base de notre capacité à influencer la situation actuelle, la plus-value que pourrait engendrer la mise en place de la démarche ainsi que la faisabilité au sein de notre fonctionnement général.
Une mesure générale et prioritaire est d’insuffler cette dynamique au sein de notre organisation. Communication, sensibilisation et prise de conscience sont les mots d’ordre pour faire évoluer les habitudes et les mentalités.
Exemple d’actions : Un des points d’actions repris sur notre plan est d’encourager nos employés à utiliser des modes de transports plus durables pour effectuer le trajet domicile – travail.
Pour ce faire, nous allons leurs proposer à différentes occasions durant l’année de troquer la voiture contre une autre alternative comme le vélo ou les transports en commun. Nous allons aussi mettre en relation des collègues qui habitent dans une même zone géographique afin de favoriser encore plus le covoiturage. Cela sera accompagné d’informations sur la sécurité routière, puisque notre façon de conduire à aussi un impact sur le climat mais surtout sur la sécurité de tous les usagers de la voie publique. Nous souhaitons enfin contacter les autorités locales afin d’être informés sur les aménagements prévus mais aussi de communiquer les améliorations qui pourraient être envisagées au niveau des infrastructures aux abords de notre site.
Un autre aspect que nous souhaitons améliorer est l’accueil des nouveaux collaborateurs au sein de l’entreprise. Pour ce faire, les ressources humaines vont mettre en place un système de parrainage des nouveaux arrivants afin que ceux-ci puissent bénéficier des connaissances
de leurs collègues plus expérimentés et disposer d’un soutien direct. Ils recevront également un petit pack de bienvenue contenant notamment un livret d’information sur la société, un carnet pour prendre des notes, des accessoires anti-déchets comme une gourde, un gobelet réutilisable ou encore une boite à tartine.
Quelle importance accordez-vous au club SDG/ODD (lancé par la CCI) ?
Nous nous réjouissons d’une future mise en place d’un club ODD au sein de la CCI. Si chacun devait travailler de façon isolée sur les mesures à mettre en place pour atteindre ces objectifs, nous ferions face à une véritable inefficience qui engendrerait un réel gaspillage de ressources, ce qui va à l’encontre du principe initial du développement durable. Grâce à la mise en relation de la CCI, nous avons déjà pu échanger des idées, des retours d’expérience et des “best pratices” avec d’autres entreprises comme, par exemple, Bridgestone, qui, comme nous, sont en
pleine phase de certification. Quand je vois l’enrichissement et l’inspiration que génèrent ces échanges, je ne peux qu’exprimer mon impatience vis-à-vis de la mise en place du club ODD qui serait le complément idéal à l’accompagnement très professionnel déjà mis en place par la chambre du commerce. (NDLR : le club de partage a été mis en place entre-temps).
*SDGs : Sustainable Development Goals
ODD : Objectifs de Développement Durable
