AB InBev franchit de nouvelles étapes vers un environnement brassicole plus écologique avec la mise en service d’un nouveau processeur de biomasse dans sa brasserie Jupiler à Jupille. Cet investissement de 2,6 millions d’euros permettra d’économiser 2 785 tonnes de CO² par an.
Le processeur de biomasse transforme les coques de malt qui restent après le processus brassicole, en énergie thermique qui, ensuite, chauffe les cuves de brassage. Grâce à cette innovation, la brasserie Jupiler réduit de façon significative sa consommation d’énergie et de gaz naturel et la brasserie est moins dépendante des énergies fossiles.
Cet investissement fait suite à un récent investissement de 3,8 millions d’euros pour une installation de séparation du malt de sa coque.
« Nous prévoyons de transformer chaque année environ 3 500 tonnes de coques de malt en énergie renouvelable dans notre brasserie Jupiler » précise Tim Moerman, Directeur Développement Durable y au sein d’AB Inbev. « Concrètement, le transformateur de biomasse produit environ 15 000 MWh d’énergie thermique ou de vapeur par an. Cela correspond à une économie de plus de 15 % sur notre consommation de gaz, ce qui représente une réduction d’émissions de CO² de 2 785 tonnes par an, soit l’équivalent de la consommation énergétique de 1 000 foyers. »
Objectifs de durabilité
Cette innovation fait partie des objectifs plus vastes d’AB InBev en matière de développement durable visant à réduire d’ici 2025 les émissions mondiales de CO² de 25 % par rapport à 2017. Et fait suite à une annonce antérieure du brasseur selon laquelle elle travaille avec de l’électricité 100% renouvelable dans toutes ses brasseries européennes depuis l’année dernière.
Au niveau européen, AB InBev vise à devenir Net Zéro pour ses cinq plus grandes brasseries européennes d’ici 2028, dont la brasserie de Jupille.
Le déploiement de cette innovation a également un impact sur la logistique ‘verte’ du brasseur. Le recyclage des coques de malt de la brasserie en biogaz permettra une réduction du nombre de poids lourds qui quittent la brasserie. Auparavant, les coques de malt étaient collectées par des entreprises externes afin d’être recyclées.
En plus des économies d’énergie et de gaz, le processeur de biomasse assure également une meilleure qualité du marc de bière, qui est ensuite valorisé pour les entreprises d’alimentation animale. Le marc de bière contient plus de protéines lorsqu’on en retire les coques de malt.
(photo Ab Inbev)