Des entreprises fournisseuses de solutions durables ! Ancrées dans notre territoire, des entreprises ont mis au point des produits et des services en faveur du développement durable. Votre CCI LVN vous propose actuellement une galerie de portraits déroulant un catalogue de bonnes idées… Notre ambition, c’est d’en faire un annuaire. Si vous souhaitez en faire partie, contactez-nous via odd@ccilvn.be.
Aujourd’hui : Eddy Raskin, administrateur gérant de VitaVerde.
Quelle est l’activité de votre entreprise ?
« Vita Verde propose aux petits magasins spécialisés indépendants une large gamme de produits secs exclusivement issus de l’agriculture bio, aux prix les plus justes.»
En quoi votre service s’inscrit-il dans la transition durable ?
« Nos produits sont exclusivement bio et beaucoup en vrac. C’est aussi la garantie du strict minimum en matière d’emballages et l’utilisation de contenants recyclables et partiellement compostables. Nous garantissons une proximité requise pour créer de la valeur ajoutée locale, entretenir de bonne relations avec nos partenaires, mais aussi instaurer une relation de confiance avec les consommateurs.»
En quoi êtes-vous innovant ?
« Quand la société a commencé à se développer très fort, j’ai voulu générer une valeur ajoutée supplémentaire en prenant des ingrédients de base et en proposant des recettes prêtes à cuisiner.»
Quelle solution apportez-vous aux commerces en bio ?
«Nos valeurs consistent à défendre une alimentation savoureuse, saine, durable, aux prix les plus justes. Nous proposons une large gamme de produits bio.»
Comment êtes-vous arrivé à proposer ce type de service ?
« La société a été fondée en 1983. En poste à Moscou, je travaillais alors pour une multinationale. J’ai voulu rentrer en Belgique et me reconvertir en créant ma boîte. En 2010, j’ai eu l’opportunité de racheter cette société, active dans un secteur qui m’intéressait. Ma motivation était dans la possibilité de réaliser de petites transformations. J’ai d’abord travaillé avec l’ancien propriétaire. En 2012, la société a commencé à bien progresser. Entre 2012 et 2020, le chiffre d’affaires a été multiplié par sept. En 2019, un nouveau bâtiment de 3000 m² a été construit. Avec le Covid, les gens se rendaient dans les magasins en bio et la croissance était là pour nous en 2020. En 2021 et en 2022, on a perdu du chiffre d’affaires.»
Pourquoi vos clients vous choisissent-ils ?
« Chez nous, le patron d’un commerce en bio a la possibilité de commander à la pièce et pas en carton. Nous sommes relativement agressifs sur les prix pour le vrac, nous avons la capacité de transformation et nous donnons au client la flexibilité et le service.»
Quels sont les avantages d’être dans cette démarche ?
« Tout ce qu’on propose est au minimum bio. Aujourd’hui, on n’est pas dans une démarche d’offrir une gamme de produits locaux, à part quelques produits comme de l’huile de colza, du quinoa et des graines de courge belges. Nous avons 2 500 produits référencés en catalogue.»
Quelles sont les contraintes ?
« Aujourd’hui, on se retrouve avec un bâtiment beaucoup trop grand et un dépassement de budget colossal. On a aussi un peu souffert des inondations. Et les prix ont explosé. On a investi dans des outils qui nous permettaient de grandir après 2020. On se retrouve aujourd’hui avec un outil 50 fois surdimensionné par rapport à notre besoin en transformation. Les consommateurs ont choisi à présent d’affecter leurs revenus à autre chose qu’à leur alimentation. Ils vont moins dans les magasins en bio. On se retrouve donc dans une situation très compliquée qui nous force à repenser notre business model.»
Quels conseils souhaitez-vous donner ?
« Entre 2010 et 2020, le secteur a connu une belle croissance. Là, on est dans le creux de la vague. Je ne veux pas croire que cela ne va pas un peu bouger. Mais pas au point qu’on revienne à des croissances aussi fortes que celles qu’on a connues. Il faut modérer son enthousiasme. »
VITAVERDE SRL : Parc économique des Plenesses, route Zénobe Gramme, 1 à 4821 Dison – 087 30 03 01, info@vitaverde.bio, www.vitaverde.bio
(Photos VitaVerde)