Les aides à l’investissement destinées aux entreprises seront liées notamment à des critères environnementaux avec un système de points.
C’est ce qui apparait, suite à la réforme de ces aides décidée par le Ministre de l’Economie Willy BORSUS.
Une PME, pour peu que son activité soit reprise dans une liste de secteurs éligibles, pourrait prétendre à l’obtention d’une aide pour un investissement de minimum 25.000 euros, mais il faut qu’elle ait recueilli une cotation de minimum 50%
Les critères d’évaluation d’accès aux aides se concentrent sur 3 catégories : économiques (innovation et transformation digitale de la production, création d’entreprise, première installation en Région wallonne, risque économique des investissements), liés à l’emploi (stabilisation et création d’emploi), liés à l’environnement (réduction de l’empreinte carbone, mise en oeuvre des principes de l’économie circulaire).
Des “critères bonus” sont également prévus : pour les PME situées en zone de développement et qui créent de l’emploi (+5%), en cas de déploiement de l’activité en site à réaménager (+5%), de développement à l’international, etc.
Il apparait, dans cette réforme, que les aides sont renforcées pour la production d’énergie renouvelable et l’amélioration de l’efficacité énergétique.
A la liste des dépenses éligibles, sont donc repris : la mise en oeuvre d’une gestion technique centralisée de plusieurs équipements, pour la production et la consommation d’énergie, la comptabilité énergétique, le stockage d’énergies renouvelables, les réseaux de chaleur,…
Si les critères économiques se taillent la part du lion dans la pondération (42 points), les critères liés à l’emploi remportent 30 points et les critères liés à l’environnement, 28 points !