La sucrerie Iscal a inauguré sa nouvelle éolienne lui permettant de couvrir toute sa production électrique et de tendre vers le zéro carbone à l’horizon 2030.
Iscal, établi à Antoing, a inauguré le 11 janvier dernier en présence du secrétaire d’Etat Thomas Dermine et du bourgmestre d’Antoing Bernard Bauwens sa nouvelle éolienne.
L’installation de cette éolienne permettra à la sucrerie de produire jusqu’à 7000 mégawattheures d’énergie renouvelable par an. Avec un besoin électrique annuel moyen de 27.000 MWh, Iscal pourra compter sur 25% de son énergie produite par cette nouvelle installation durable. L’émission de 1200 tonnes de CO2 sera ainsi évitée chaque année.
A ce jour, Iscal n’utilisera que 55% de l’énergie produite par l’éolienne et injectera l’excédent, soit 45%, dans le réseau. Cela correspond à la consommation de 900 ménages. L’objectif à terme est d’utiliser toute l’énergie produite par l’éolienne en modernisant l’équipement existant.
Outre l’éolienne, deux digesteurs ont également été inaugurés. Grâce à ce mécanisme, 20.000 tonnes de résidus de betteraves seront ainsi valorisées chaque année. Cela permettra à la sucrerie de couvrir 20% de sa consommation énergétique à partir de biogaz.
« Au total, Iscal a prévu un plan d’investissement de plus de 40 millions d’euros pour réduire concrètement son empreinte carbone avec l’objectif ambitieux de devenir le leader européen du sucre neutre en carbone d’ici 2030. Ces investissements démontrent notre détermination à créer la sucrerie durable de demain » a déclaré Jérôme Lippens, le CEO de l’entreprise familiale Finasucre.
« Iscal prend les devants dans la transition énergétique en investissant dans sa propre éolienne, la conversion des résidus de betteraves en source d’énergie et l’efficacité énergétique dans le processus industriel. Avec ses investissements verts, Iscal est un exemple par excellence de comment les PME forment un moteur de la transition énergétique » explique Thomas Dermine.
Chaque année, 20.000 tonnes de sucre sont produites par Iscal, soit environ un quart de la production belge.