‘Ces entreprises qui font vivre le sport’. Euro de football, JO, Paralympics… : 2024 est une année sportive. L’opportunité de lever le voile sur des entreprises qui, de près ou de loin, touchent au sport. Durant cet été, nous vous convions à des découvertes tout à fait inattendues et incroyablement variées…
Aujourd’hui, rencontre avec Eric Stassens, administrateur délégué de Kineo.
Quelle est votre activité ?
«Le groupe Kineo Fitness et Wellness, c’est une philosophie en forme de devise : ‘Être bien avec des professionnels’, soit huit centres uniques en leur genre en Wallonie. Nous aidons nos membres à améliorer leur qualité de vie par une pratique sportive régulière, suivie et adaptée, une diversité d’activités sportives et de nombreux cours collectifs. Le tout avec un accompagnement personnalisé par la présence de professionnels de la santé et du sport, kinés, professeurs d’éducation physique, moniteurs de fitness ou coachs. Chaque centre compte également des espaces wellness avec piscines, jacuzzis, saunas et hammams.»
Comment en êtes-vous arrivé à travailler dans le secteur sportif ?
«Kinés indépendants pendant dix ans, François Erpicum et moi, la trentaine venue, avons eu l’idée d’ouvrir un centre de fitness. Nous faisions déjà de la gym pour le dos. De par notre formation, nous nous sommes orientés vers le sport santé en proposant une activité adaptée à chacun pour faire du bien à tous. En 1991, nous avons transformé quelques chambres de l’hôtel Holiday Inn de Liège en salle de fitness. Comme il y avait une piscine, nous avons commencé l’aquagym et créé un espace bien-être avec jacuzzi, hammam, sauna. Nous sommes toujours restés sur ce créneau. En 1994, nous avons ouvert le centre de Boncelles. Pour chapeauter les centres, nous avons fondé la société Ersta SA. En 1999, avec un associé, nous avons acquis un terrain à Erpent, près de Namur, et ouvert ce troisième centre. En 2002, à nouveau avec un associé, nous avons racheté un centre en faillite à Heusy. En 2006, nous avons décidé de changer le nom de l’enseigne devenant Kineo (‘je bouge’, en grec ancien). En 2008, nous avons racheté, à nouveau avec des associés, un terrain avec tennis à Limelette. En 2009, le centre de Barchon s’est ouvert. Et un autre à Nivelles. Quand François Erpicum a revendu ses parts, son neveu, Guillaume Erpicum, est entré dans l’affaire, a racheté plusieurs de ces centres avec des associés, devenant administrateur délégué pour ceux-ci, tandis que je garde ceux de Liège et de Boncelles. Kineo reste donc une entreprise familiale.»
Quelles sont vos références ?
«Aujourd’hui, Kineo compte 8 centres, dont un virtuel. Nous sommes forts de 33 ans d’expérience et nous donnons du travail à une centaine de personnes.»
Quelles sont vos valeurs ?
«Nous avons toujours mis en valeur le sport santé et considéré que l’activité physique devait être contrôlée. Je l’appelle d’ailleurs un ‘physicament’. Il faut que l’activité soit adaptée à chacun de nos membres.»
Tirez-vous une satisfaction particulière de fournir des services dans ce secteur ?
«Oui, car nous avons un rôle de prévention, de santé sociale. Des médecins nous envoient certains de leurs patients, la mutuelle rembourse une partie de l’abonnement. Je suis vraiment content quand un client me dit que cela lui fait du bien de venir au centre. Outre l’aspect financier, c’est le plus gros bénéfice qu’on en tire. Permettre à la majorité de vivre mieux plus longtemps et de pouvoir ainsi profiter de la vie.»
Personnellement, que faites-vous pour vous entretenir ?
«Je pratique la marche rapide, 5 à 6 km par jour, du vélo et du renforcement musculaire.»
Quel regard portez-vous sur les Jeux Olympiques ?
«Mettre le sport en valeur, c’est toujours un plus.»
(Photo Kineo)
