‘Ces entreprises qui font vivre le sport’. Euro de football, JO, Paralympics… : 2024 est une année sportive. L’opportunité de lever le voile sur des entreprises qui, de près ou de loin, touchent au sport. Durant cet été, nous vous convions à des découvertes tout à fait inattendues et incroyablement variées…
Aujourd’hui, rencontre avec le Dr Francis Marchant, administrateur coordinateur de la Clinique du Sport de Namur.
Quelle est votre activité ?
« Nous sommes une soixantaine de praticiens indépendants, dont seize kinés, qui s’intéressent à l’activité physique pour la santé et la performance. Différents examens permettent aux personnes d’objectiver un diagnostic ou de planifier un entraînement. »
Comment en êtes-vous arrivé à travailler dans le secteur du sport ?
« J’ai toujours fait beaucoup de sport. Au départ, basket et tennis. Aujourd’hui, beaucoup de vélo. En tant que médecin du sport, je me suis toujours occupé de sport. J’ai initié la médecine sportive à la Province de Namur avec une dizaine d’antennes. En 2018, la Province a décidé d’y mettre fin. Je travaille alors encore à l’Adeps. Il fallait refaire quelque chose dans ce domaine, dénicher un endroit pour rassembler des praticiens. Avec mon bâton de pèlerin, je suis allé trouver pas mal d’amis kinés, médecins, etc. Dans la rue principale à Jambes, un gros bâtiment était en construction. Deux plateaux de 400 m² chacun à l’étage étaient à vendre. À plusieurs associés, on a fondé la SRL en 2018. À neuf personnes, on a acheté un premier plateau de 400 m². On a ouvert les consultations en juin 2019. Puis, on a acheté le deuxième plateau pour les kinés en l’aménageant nous-mêmes. »
Que proposez-vous ?
« Nous proposons de l’exercice thérapeutique pour les personnes souffrant d’une pathologie chronique et désireuses de reprendre une activité physique régulière. Également un bilan cardiaque ou pneumologique complet pour les sportifs de tous niveaux. Des coachs conseillent et suivent les sportifs pour améliorer leurs performances en travaillant par petits groupes. L’un d’eux est Victor Alexandre, champion en triathlon. Nous comptons aussi des podologues, des ostéopathes… Nous proposons également des cours collectifs de fitness, Pilates, abdo-fessiers, du renforcement musculaire, du stretching. Des orthopédistes et des médecins du sport guident les personnes dans la guérison des traumatismes. Des bilans nutritionnels sont réalisés par des spécialistes. Des psychologues du sport accompagnent ceux qui le souhaitent dans l’optimisation des facteurs influençant la performance et l’épanouissement dans la pratique sportive. Depuis l’an passé, nous disposons également d’un service de radiologie. »
À qui vous adressez-vous ?
« Nous nous adressons à Monsieur et Madame Tout le monde, mais aussi aux sportifs performants, à ceux qui désirent reprendre une activité physique ou progresser dans leur sport, aux personnes atteintes d’une maladie chronique. Le principe est de promouvoir l’activité physique régulière. »
Que vous demande-t-on le plus souvent ?
« On nous demande beaucoup de tests d’effort, de connaître l’état de santé et des performances. C’est aussi un bon point de départ pour pouvoir programmer des entraînements afin d’améliorer les performances. »
Tirez-vous une satisfaction particulière de fournir des services dans ce secteur ?
« Oui, clairement. Je voulais réunir des pointures dans le domaine du sport. Je fais cela depuis plus de vingt ans et cela me plaît toujours autant. »
Quel regard portez-vous sur les Jeux Olympiques ?
« Cela peut motiver certaines personnes à faire du sport. D’un autre côté, je ne suis pas toujours convaincu que cela va les faire bouger davantage. Personnellement, je préfère l’activité physique régulière plutôt que des performances. En même temps, les JO peuvent être un moteur pour beaucoup de jeunes. »
(Photo Clinique du Sport de Namur)
