Après un an d’accompagnement par AKT – CCI LVN, plusieurs entreprises viennent de franchir une étape-clé en réussissant leur première année de certification en entrepreneuriat durable. Découvrez les témoignages de ces pionniers engagés, qui partagent les défis et les réussites de cette transition vers un modèle plus responsable et pérenne. Aujourd’hui, rencontre avec Maud Quaniers, Directrice des Opérations Groupe de Belourthe.
Qu’est-ce qui a changé avec la certification ?
« Depuis l’obtention de la Certification en Entrepreneuriat Durable, nous avons vu une profonde transformation dans notre approche du développement durable. Bien que certaines pratiques existaient déjà, la certification a permis de structurer et formaliser ces actions à travers l’ensemble de l’entreprise. Désormais, chaque décision, que ce soit en matière d’achats, de gestion du personnel ou de relations avec les clients, intègre systématiquement une réflexion durable. L’une des réussites majeures a été la création de la “Green Team”, une équipe dédiée à la durabilité, qui a permis de mobiliser les collaborateurs et de leur faire adopter les bonnes pratiques. Ce projet collectif a favorisé une cohésion interne et renforcé la prise de conscience sur les enjeux environnementaux, transformant la durabilité en une évidence dans le quotidien de Belourthe. »
Quel était le principal enjeu ?
« Pour nous, le principal enjeu de la certification était de répondre aux défis environnementaux tout en valorisant notre image et notre réputation. L’entreprise devait trouver un équilibre entre ses objectifs économiques et ses responsabilités écologiques. Grâce à la certification, cette démarche a pu être menée de manière structurée et transparente, offrant ainsi une plus grande clarté à toutes les parties prenantes. La certification a aussi permis de donner du sens aux actions des collaborateurs, qui ont pleinement adhéré au projet. Le rôle des équipes, en particulier celui des syndicats, a été crucial dans la réussite de cette transition. L’implication collective a montré que la durabilité n’était pas perçue comme une contrainte, mais comme une opportunité de croissance et d’amélioration continue pour l’entreprise. »
Après 1 an, quel est le projet phare ?
« Un an après l’obtention de la certification, notre projet phare est la mise en place d’un système de récupération de chaleur, visant à réduire la consommation énergétique de l’usine. Ce projet consiste à récupérer les pertes de chaleur générées par le processus de production pour les réutiliser dans d’autres phases de fabrication, réduisant ainsi la dépendance au gaz naturel liquéfié et à la vapeur. Ce projet est stratégique pour l’entreprise car il permet non seulement de réaliser des économies substantielles, mais aussi de réduire significativement l’empreinte carbone. En parallèle, nous avons également investi dans un champ photovoltaïque situé à proximité de l’usine, renforçant ainsi notre engagement en faveur des énergies renouvelables. Ces deux initiatives démontrent notre volonté de nous inscrire dans une démarche durable sur le long terme, en s’assurant que nos actions aient un impact positif tant sur l’environnement que sur l’économie de l’entreprise.
L’impact de ces projets est double : d’une part, ils permettent de répondre aux exigences environnementales croissantes, et d’autre part, ils garantissent la viabilité économique de Belourthe à long terme. En anticipant les hausses des prix de l’énergie, nous nous protégeons des fluctuations du marché tout en renforçant notre autonomie énergétique. Ces projets s’inscrivent parfaitement dans la stratégie globale de Belourthe, qui vise à allier performance industrielle et respect de l’environnement, tout en maintenant un engagement fort auprès de nos clients et partenaires. »
