Petites ou grandes, méconnues ou déjà connues, des entreprises modifient leur dénomination, à l’instar d’AKT – CCI LVN. Notre galerie de portraits dévoile les coulisses de ces changements, et leurs nombreuses conséquences. A découvrir avant de se lancer ! Aujourd’hui, rencontre avec Urbain Ortmans, directeur général de Vedia.
Pourquoi avez-vous changé de nom ?
« En 2018, Télévesdre existait depuis cinq ans et notre activité, le contexte, tout avait changé. Le nom ne correspondait plus à ce qu’on voulait faire à l’avenir. On faisait plus que de la télé et ‘Vesdre’ parlait aux habitants des communes desservies par la Vesdre. Certaines ne se trouvaient pas incluses dans cette appellation. D’où le changement en Vedia. Nous avons été les premiers des médias wallons à changer de nom. »
Comment l’avez-vous fait ? Avec un accompagnement ?
« Nous avons été accompagnés par une agence de communication, mais j’avais déjà le nom en tête. On a effectué un processus en interne, accompagnés d’une agence de com, Brainmade Agency, de Bernard Breuer. Mais l’idée de Vedia était déjà là et on l’a gardé. C’est vraiment le nom qui nous convient. »
Pourquoi le choix de ce nom ?
« Dans Vedia, le ‘V’ vient de vision, tourné vers l’avenir, et ‘edia’ qui vient de media. Le nom d’une entreprise, comme celui d’une personne, doit correspondre à ce qu’elle est. A un moment, le nom de Télévesdre est devenu lourd. Ce nouveau nom nous permet de rayonner de manière plus large. C’est comme de porter un vêtement dans lequel on se sent bien. »
Qu’est-ce que cela a changé pour la chaîne locale ?
« Quand nous allions négocier avec un partenaire privé, nous appeler Télévesdre était un peu difficile. Avec Vedia, c’est autre chose. Un vent de modernité a validé notre positionnement. Un changement de nom, c’est une promesse de ce qu’on va faire. Après, il faut tenir la promesse que le nom induit. »
Quel a été l’impact sur le personnel ?
« Il y a toujours des nostalgiques, mais quand on leur a expliqué, ils ont compris. De manière générale, ce nom a été vite adopté. Une fois que l’équipe a compris la démarche, elle s’est approprié Vedia et il y a eu un nouveau dynamisme. Que l’on soit la première chaîne locale wallonne à changer de nom les a aussi motivés. »
Comment avez-vous communiqué auprès du public ?
« La décision a été prise dans le bureau de direction et rapidement validée par le conseil d’administration en janvier 2018. Le nouveau nom est arrivé trois mois plus tard. Juste avant les communales. Je voulais que tout ce qu’on allait mettre en place le soit sous le nouveau nom. Une manière de communiquer assez simple. Pour le public, un artiste qui réalisait des graffitis a inscrit le nouveau nom sur un mur de chez nous. »
Quelle est l’importance d’un bon logo, notamment pour la visibilité ?
« On a travaillé avec la société de communication et le département d’infographie. L’idée était d’avoir un logo qui puisse s’adapter. Le ‘V’ se décline de toutes les manières. Aujourd’hui, nous essayons d’être très présents sur le terrain auprès de nos différents partenaires et le logo est une signature. Il s’impose partout. Nous avons aussi décliné le logo en VEDIApro, le département de production audiovisuel à destination des entreprises. »
Êtes-vous satisfait du changement ?
« Ah oui, c’était absolument nécessaire à ce moment-là ! Une très bonne idée de changer de nom. Il faut vivre avec son temps, se sentir en phase avec ce nouveau nom. Vraiment, ce nom nous convient. »
Que recommanderiez-vous à une entreprise qui voudrait changer de nom ?
« Le nom doit raconter l’histoire future de l’entreprise. Se projeter dans l’avenir, une promesse que l’on fait à ses clients, ses partenaires. Un nouveau nom, c’est un départ, pas un aboutissement. »
