Wallonie

Wallonie Entreprendre a investi dans 1.253 entreprises en 2024

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Jean Hilgers, ancien Gouverneur de la Banque Nationale de Belgique, préside depuis peu le conseil d'administration de Wallonie Entreprendre, en remplacement de Pierre Rion. (Photo Wallonie Entreprendre)

Malgré un contexte économique mondial instable, marqué par une croissance molle et des tensions structurelles, Wallonie Entreprendre (WE) a confirmé en 2024 son rôle moteur dans le redéploiement économique de la Wallonie.

Grâce à une stratégie centrée sur la transition énergétique, l’industrialisation, l’innovation et la souveraineté économique, mais aussi le soutien aux PME et TPE,  le groupe WE a investi, en 2024, 492 millions d’euros dans 1.253 entreprises, soit une hausse de 20 % par rapport à l’année précédente.

Transition, industrie, start-up

30 % des investissements ont été dirigés vers des projets liés à la transition énergétique, notamment dans l’hydrogène le stockage d’énergie (Bstor, ESG) ou les bornes de recharge rapide (Sparki).

WE a aussi poursuivi son soutien à l’industrie, en accompagnant des projets emblématiques comme la « giga factory » de satellites (Aerospacelab), le banc d’essai pour moteurs du futur Becover,  l’extension de la chaine de valeur du groupe Safran (Safran Blades)  ou la relance des New Ateliers de la Meuse.

« Face aux défis énergétiques, industriels et technologiques, nous avons fait le choix de l’audace et de la transformation structurelle » indique Jean Hilgers, président du conseil d’administration de Wallonie Entreprendre. « Nous investissons dans la croissance d’entreprises matures, dans leur transition énergétique, mais aussi dans des technologies émergentes, dont certaines seront les succès de demain. »

WE a ainsi investi 45 millions d’euros dans des start-up innovantes, biotech ou deeptech (comme Samantree medicals ou ATB Therpaeutics), confirmant son appétit pour le risque pour autant que celui-ci soit bien calibré et partagé avec d’autres investisseurs spécialisés.

La croissance (avec des financements de Pairi Daiza, du groupe Weerts, d’Eloy) et l’internationalisation (avec notamment la société Lefort) ont aussi évidemment été financées avec conviction.

L’activité de Wallonie Santé s’est étendue aux crèches, le soutien à l’économie sociale s’est poursuivi, notamment dans le secteur énergétique, et WE a, pour le compte du gouvernement, finalisé l’acquisition des terrains détenus par Arcelor à Liège, dont l’emblématique terrain de Chertal.

Des garanties ont été octroyées à hauteur de 228 millions d’euros.

L’activité d’accompagnement a vu la réforme de celui-ci atteindre son régime de croisière, avec 15.000 prestations d’accompagnement réalisées par les partenaires de WE, et 86.000 jeunes sensibilisés à l’esprit d’entreprise.

Dividende de 55 millions

L’année 2024 a aussi été exceptionnelle sur le plan financier, avec un bénéfice net de 278 millions d’euros, résultant de plusieurs « exits » majeurs (Clue Point, Odoo, complément de prix Ogeda) qui ont généré une plus-value globale de plus de 200 millions, ainsi que de dividendes et d’intérêt perçus en augmentation. Ce bénéfice tient compte de réductions de valeur à hauteur de 76 millions.

« Ce résultat nous permet de continuer à investir massivement tout en assurant une gestion rigoureuse » relève Olivier Vanderijst, président du comité de direction de Wallonie Entreprendre. « Nous prouvons qu’un outil public peut conjuguer ambition stratégique, impact économique et performance financière. »  

WE distribuera un dividende de 55,3 millions à ses actionnaires que sont la Wallonie et Belfius.

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Publication par communiqué de presse.
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