Wallonie

Seule une organisation belge sur trois est largement ou totalement circulaire

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Les entreprises considèrent les pouvoirs publics comme un partenaire dans l’élaboration de politiques circulaires. (Photo Pixabay)

Un manque de réglementation entrave les ambitions circulaires des entreprises belges. Ainsi, 50 % des entreprises estiment que le secteur ne sera jamais véritablement circulaire sans législation plus stricte. C’est ce qui ressort des recherches menées par Milgro, gestionnaire de déchet et de matières premières, auprès de 153 décideurs.

En outre, 56 % d’entre eux estiment que les pouvoirs publics ne soutiennent pas suffisamment les entreprises dans la transition vers une économie circulaire. Il est frappant de constater que 35 % estiment même que les pouvoirs publics compliquent l’entrepreneuriat circulaire plutôt que de le favoriser.

Les pouvoirs publics en tant que partenaire

Les entreprises considèrent les pouvoirs publics comme un partenaire dans l’élaboration de politiques circulaires. Pour 37 % des organisations, les mesures gouvernementales jouent un rôle important dans la détermination de leurs ambitions circulaires. Les entreprises ne réclament donc pas moins de réglementations, mais des réglementations plus claires.

Que peuvent faire les pouvoirs publics pour donner un coup de pouce aux entreprises en matière de circularité ? Les incitations financières semblent être un facteur déterminant : plus de quatre organisations sur dix (43 %) indiquent que des incitations financières ou des subventions les aideraient à prendre des mesures circulaires.

Passer à l’action

Un tiers des entreprises (33 %) estime que les organisations qui n’investiront pas dans le développement durable dans un avenir proche disparaîtront.  Lorsqu’on leur demande ce qui ferait évoluer leur organisation vers la transition circulaire, un élément se distingue nettement : la réduction des coûts. Pas moins de 61 % des décideurs interrogés indiquent qu’il s’agit de leur principal moteur.

Parmi les autres motivations figurent la politique (comme le Green Deal européen) (43 %), les collaborations au sein de la chaîne (37 %), l’amélioration de l’image (36 %), les évolutions du marché (31 %) ainsi que la pression externe (provenant des clients, partenaires ou concurrents) (22 %).

 « Tant que les entreprises et les pouvoirs publics continueront à se renvoyer la balle, la transition circulaire ne parviendra pas à décoller » indique Pascale Hendrickx, Managing Director chez Milgro. «De nombreuses organisations ont envie de s’y atteler, mais elles se heurtent à des règles ambiguës et à l’absence d’incitations financières. Les pouvoirs publics doivent créer des cadres clairs, mais les premières mesures circulaires relèvent et restent de la responsabilité des organisations elles-mêmes. Ceux qui attendent une politique parfaite stagnent. »

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Publication par communiqué de presse.
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