Depuis un an, en partenariat avec SOWALFIN Transmission, la CCI aide les entreprises namuroises à préparer au mieux leur processus de transmission. Responsable de cette mission d’information et de sensibilisation, Sara Garcia dresse le bilan de l’année écoulée.
Rappelez-nous tout d’abord en quoi consiste votre mission…
S.G. : « Afin de pérenniser le tissu économique wallon, SOWALFIN Transmission a mandaté, dans chaque province, un Agent de Stimulation à la Transmission d’Entreprises (ASTE). Ce rôle m’a été confié pour la province de Namur. Concrètement, mon action vise à sensibiliser les dirigeants à l’importance de bien préparer leur projet de cession et à la nécessité de se faire accompagner par des professionnels tout au long de ce processus. »
Votre démarche est-elle bien accueillie par les entreprises namuroises ?
S.G. : « Tout à fait ! Précisons, tout d’abord, que cette mission est accomplie de manière gratuite, neutre et totalement confidentielle. Une triple caractéristique facilitant indéniablement la prise de contact. Je n’ai pas vocation, par ailleurs, à me substituer aux pro- fessionnels de la transmission. Je ne suis ni comptable, ni réviseur. Je suis juste une oreille attentive, positionnée en première ligne du processus, prête à les orienter. Les entrepreneurs le comprennent bien. A cet égard, nombre d’entre eux me remercient de les avoir contactés. Même si un projet de transmission n’est pas encore à l’ordre du jour dans leur société, ils sont contents d’apprendre qu’il existe un service gratuit d’accompagnement. »
De manière générale, les entreprises sont-elles bien informées des modalités inhérentes à un processus de transmission ?
S.G. : « Pas toujours, loin s’en faut. Nombre de dirigeants ont ten- dance à minimiser le temps nécessaire pour mener à bien la trans- mission de leur société. Ils sont souvent étonnés quand je leur dis que l’idéal est d’avoir 5 années devant soi entre le moment où nait la réflexion et le moment où la transmission s’opère. Parallèlement, même s’ils savent qu’ils doivent se tourner vers des profession- nels, ils n’imaginent pas que la Wallonie compte 200 partenaires agréés par la SOWALFIN leur ouvrant la porte à des subsides. »
Par le passé, vous avez sillonné le paysage économique namurois en tant que déléguée de sociétés d’intérim. Découvrez-vous aujourd’hui les entreprises de la province sous un autre angle ?
S.G. : « Je connaissais en effet déjà très bien le tissu économique namurois, mais j’entretenais jusqu’alors essentiellement des contacts avec les responsables des ressources humaines. Cette casquette d’ASTE m’offre l’opportunité d’aller à la rencontre des dirigeants. Lors de nos rendez-vous, ceux-ci me retracent la ge- nèse de leur société, me parlent de leur savoir-faire… Je découvre quantité de belles histoires qui me confortent dans l’idée que ma mission a du sens. Car oui, vraiment, il serait dommage que ces activités disparaissent, faute d’avoir trouvé un repreneur. »
« Les dirigeants réfléchissant à la transmission de leur société et se sentant un peu perdus ne doivent pas hésiter à me contacter. La difficulté est souvent de savoir par où commencer. Ensemble, nous pouvons ‘’débroussailler’’le chemin. »
Contact : Sara Garcia – sg@ccilvn.be – 0474/64.06.00