Le CODECO Energie a déçu les entreprises. L’UWE déplore ainsi l’absence de mesures urgentes, mais constate malgré tout une prise de conscience des autorités politiques sur leur situation spécifique. Elle accueille favorablement la main tendue par le Premier Ministre et les Ministres-Présidents pour une concertation destinée à trouver des mesures appropriées pour les entreprises, en espérant que cette concertation conduise à des mesures fortes et rapides.
En effet, la situation n’est tout simplement plus tenable. Cela fait maintenant des mois que ses appels répétés pour contenir la facture énergétique des entreprises restent lettres mortes. Certaines d’entre-elles sont véritablement prises à la gorge par cette crise sans précédent et envisagent des arrêts de production, voire des fermetures entrainant drames économiques et sociaux (diminution des engagements, chômage technique, licenciements, …).
L’énergie est depuis toujours au cœur des préoccupations de l’UWE et de ses membres, pour qui l’approvisionnement énergétique doit être à la fois sécurisé, durable et compétitif.
Pour Olivier de Wasseige, administrateur délégué de l’UWE, « il était temps que nos politiques réagissent pour soulager le portefeuille des citoyens, mais tout reste à faire pour les entreprises qui sont aussi aux abois ! Nous attirons l’attention depuis des mois sur la nécessaire construction d’un tarif « Energie » (qui regroupe les surcharges régionales sur l’électricité) qui serait modulable, tant pour les entreprises wallonnes que pour les ménages, et sur l’importance de finaliser le renouvellement des accords de branche qui ont fait leurs preuves en matière d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de CO². »
L’UWE réitère, une fois de plus, sa demande au Gouvernement wallon d’examiner toutes les possibilités de réduire ou de temporiser les surcharges (obligations de service public (OSP) et quota de certificats verts) qui pèsent sur la facture.
De plus, selon l’UWE, toute mesure réduisant les charges des entreprises en cette période de crise doit être investiguée, quel que soit le niveau de pouvoir (chômage temporaire, fiscalité sur le travail, modalités d’indexation des salaires, etc.), et toute mesure permise par l’Europe doit être étudiée et mise en œuvre.
(photo Frauke Riether / Pixabay)