Petites ou grandes, méconnues ou déjà connues, des entreprises modifient leur dénomination, à l’instar d’AKT – CCI LVN. Notre galerie de portraits dévoile les coulisses de ces changements, et leurs nombreuses conséquences. A découvrir avant de se lancer ! Aujourd’hui, rencontre avec Didier Mattivi, directeur de RISE (ULiège).
Pourquoi avez-vous changé de nom ?
« En octobre 2021, l’Université de Liège a pris la décision de fusionner deux services, l’Interface Université-Entreprises et l’Administration de la recherche et du développement. J’ai été engagé pour mener à bien cette fusion des deux services. »
Comment l’avez-vous fait ? Avec un accompagnement ?
« Le but était de créer une nouvelle culture d’institution de ces deux services. La première étape a été de trouver un nom sur lequel les deux entités pouvaient s’identifier. Liège Créative a développé des compétences autour de l’intelligence collective, de l’idéation. On a mis une série de critères sur la table. »
Pourquoi le choix de ce nom ?
« Le nom devait pouvoir se prononcer en anglais, certains de nos chercheurs travaillant avec des homologues à l’étranger. Il ne devait pas refléter une ancienne entité. Des réunions en petits groupes avec des personnes des deux entités ont permis de converger vers le nom de RISE (Recherche, Innovation, Support et Entreprises) où chacun peut se retrouver. »
Qu’est-ce que cela a changé pour ce service ?
« On a d’abord dû structurer les deux équipes de 45 et 25 personnes. On a mis en place une structure organisationnelle pour pouvoir travailler efficacement. Puis, la volonté a été de réfléchir aux services qu’on pouvait proposer aux différents bénéficiaires. Nous avons réalisé des fiches de services et travaillé sur un plan opérationnel. L’idée aussi était de travailler sur les synergies. On a créé des cellules homogènes. RISE compte une septantaine de personnes. »
Quel a été l’impact sur le personnel ?
« Au sein de l’université, le nom a été adopté très rapidement. Les différents services ont rapidement embrayé sur le nom de notre entité. On a eu peu de dégâts collatéraux. Deux ou trois personnes n’ont pas adhéré au projet et ont quitté le bateau. Globalement, cela s’est bien passé. »
Comment avez-vous communiqué en interne et en externe ?
« On a d’abord communiqué en interne. Ce type de décision doit passer au conseil d’administration. Puis, on a informé les chercheurs et les bénéficiaires du changement de nom, de la structuration, des services. On est encore en train de travailler sur le site web. On a communiqué à travers la presse, les réseaux sociaux et vers les différents acteurs de la société civile. »
Quelle est l’importance d’un bon logo ?
« Notre logo s’inscrit dans celui de l’université avec notre spécificité. En interne, c’est important d’être connu pour ce qu’on fait. Pour l’extérieur, on met d’abord en avant l’Université de Liège, puis notre spécificité. »
Êtes-vous satisfait de ce changement ?
« Je suis satisfait de la pénétration du nom, de la dynamique que cela a amenée. On a encore du chemin à faire avec une série d’actions à entreprendre pour y mener. On a déjà fait un bon chemin, mais on a encore beaucoup de possibilités de s’améliorer. »
Que recommanderiez-vous à une entreprise qui voudrait changer de nom ?
« Le changement d’un nom n’est pas quelque chose d’anodin. Il faut que ce soit aligné avec la stratégie de la société et déployer les moyens suffisants pour faire connaître le nouveau nom. Expliquer au monde extérieur pourquoi on a changé de nom et quelles en sont les implications. On change de nom parce qu’on a une nouvelle stratégie, une nouvelle vision. Le nouveau nom est là pour les supporter. »
