
Les avantages extralégaux restent essentiels pour attirer et fidéliser les talents dans un contexte de pénurie sur le marché du travail. Selon une nouvelle enquête du spécialiste du recrutement Robert Half, les avantages tels que les chèques-repas ou l’assurance hospitalisation ne sont plus perçus comme un plus, mais plutôt comme la norme. Mais alors, comment un employeur peut-il, dès lors, encore faire la différence aux yeux des travailleurs ? La flexibilité, les programmes de bien-être et les packages salariaux personnalisés.…
Robert Half a mené une enquête sur les différents avantages extralégaux que les employés belges reçoivent actuellement de la part de leur employeur et ceux dont ils aimeraient bénéficier. Conclusion : les avantages les plus courants tels que l’assurance hospitalisation ou les chèques-repas sont généralement à présent perçus comme la norme. Près de neuf entreprises sur dix offrent déjà ces avantages ou prévoient de le faire prochainement. Parmi les travailleurs, sept sur dix bénéficient déjà des deux et deux sur dix souhaiteraient les ajouter à leur package salarial.
« L’assurance hospitalisation et les chèques-repas sont les avantages extralégaux les plus courants. La plupart des employés s’attendent presque automatiquement à les trouver dans leur package salarial. Les employeurs qui souhaitent proposer une rémunération compétitive, mais qui n’offrent pas encore ces deux avantages devraient envisager de les octroyer », explique Joël Poilvache, Regional Managing Director chez Robert Half.
Avantages flexibles en plein essor…
Les employés attachent de plus en plus d’importance aux avantages qu’ils peuvent personnaliser, qui renforcent leur pouvoir d’achat ou qui sont bons pour la santé. Le plan cafétéria, par exemple, a la cote. En effet, 33 % des travailleurs en bénéficient actuellement et 39 % souhaiteraient les intégrer à leur rémunération. Les avantages réservés au personnel (réductions pour des parcs d’attractions ou des box repas, etc.) ont aussi le vent en poupe. Huit entreprises sur dix en offrent ou prévoient de le faire. Du côté des employés, 39 % bénéficient de ces avantages et 37 % souhaitent se les voir proposés.
« Les travailleurs sont, certes, très préoccupés par leurs revenus au vu de l’augmentation du coût de la vie, mais ils se soucient aussi de leur santé et de leur bien-être », souligne Joël Poilvache. « L’assurance dentaire rencontre, par exemple, un vif succès : trois quarts des employés en ont ou en souhaitent une.Les employeurs l’ont bien compris : ils sont plus de quatre sur dix à proposer une assurance dentaire et 26 % prévoient de l’ajouter bientôt à leur gamme d’avantages extralégaux. »
Les avantages réservés au personnel (réductions pour des parcs d’attractions ou des box repas, etc.) ont le vent en poupe… (photo en Une)
Intérêt pour le bien-être et pour la contribution à des actions de bienfaisance
Autre tendance notable : les employeurs accordent de plus en plus d’importance au bien-être mental et à la contribution aux bonnes causes. 48 % d’entre eux mettent d’ailleurs à la disposition de leurs employés des ressources qui bénéficient à la santé mentale et 33 % ont des projets en la matière. 44 % des entreprises disposent d’une forme de programme de réduction du stress et 33 % envisagent d’en mettre en place. Quatre entreprises sur dix participent à des actions de bienfaisance ou les promeuvent. 29 % prévoient de déployer des efforts supplémentaires en ce sens.
« Les employés sont clairement favorables à ce type de programmes, à condition qu’ils soient facilement accessibles et que la direction les encourage activement », précise Joël Poilvache. « Un peu plus d’un tiers des travailleurs aimeraient ajouter le soutien psychologique à leurs avantages ; un tiers affirme déjà en bénéficier. Environ la moitié des travailleurs seraient ouverts à un programme de réduction du stress ou à d’autres initiatives à vocation caritative. »
Source Pixabay