C’est dans une maison de maître du XVIIIème nichée au cœur de Liège qu’Anne-SophieD’Haen abrite sa petite entreprise. Un décor épuré mais chaleureux où les curieux peuvent découvrir les pièces de jeunes créateurs. Mais le concept ne s’arrête pas là. Des conseils y sont également dispensés pour aider la clientèle à se sentir bien dans son corps et ses vêtements. Toujours aux études, la fondatrice de FirstFace nous expose son projet.
LA JEUNE ENTREPRENEUSE DU MOIS :
- Nom : Anne-Sophie D’Haen
- Age : 26 ans
- Etudes (en cours) : Master en sciences de l’information et de la communication (option arts du spectacle)
- Société : FirstFace
- Concept : un espace insolite, laboratoire de tendances, où l’on peut découvrir les produits de jeunes créateurs et bénéficier de conseils pour (re)définir son mode de vie et son image.
FirstFace est un projet multifacette…
A-S. D. : « En effet, il a évolué au fil du temps et s’articule désormais autour de 3 activités. La première est la vente de vêtements et accessoires réalisés par de jeunes créateurs européens. Nous avons voulu des pièces que l’on peut porter tous les jours et commercialisées à des prix abordables. Comme je n’avais pas juste envie de vendre un produit, j’ai imaginé une deuxième activité orientée autour du conseil. Par ce biais, FirstFace propose des services en matière de conseil en image, nutrition et accompagnement sportif. L’objectif est de permettre aux personnes d’adapter leur mode de vie pour se sentier bien à l’intérieur et à l’extérieur. Enfin, troisième activité : l’organisation de pop-up stores. Initialement, je n’y avais pas pensé. Je me suis finalement laissée tenter après avoir été sollicité par des sociétés qui souhaitaient que nous organisions pour elles des boutiques éphémères.»
Un projet novateur sans lien apparent avec vos études
A-S. D. : « C’est exact, je suis actuellement un master en communication à l’Université de Liège. Je ne suis pas non plus ce que l’on appelle une fashionista. La mode a d’ailleurs longtemps été pour moi un univers étranger. En revanche, je nourrissais depuis pas mal d’années une certaine frustration lorsque je me rendais dans des boutiques de vêtements. Je n’y trouvais pas des produits que j’aimais ni des conseils adaptés à ma morphologie. Je rêvais d’un espace où je retrouverais ces deux éléments.»
Qu’est-ce qui a été le déclic ?
A-S. D. : « L’an dernier, l’ULg a créé le statut d’étudiant entrepreneur. J’y ai vu l’occasion de me lancer. Après avoir affiné mon projet, j’ai ouvert un pop-up store dédié au conseil en image. Je m’étais donné trois mois pour tester la formule. L’essai s’étant avéré concluant, j’ai décidé de le transformer en un projet permanent.»
Vous êtes installée depuis septembre dans vos nouvelles infrastructures. Le public répond présent ?
A-S. D. : «Oui, les résultats sont encourageants. Dans un premier temps, la clientèle se déplace pour découvrir l’espace créateur. C’est dans un second temps qu’elle découvre les autres services que nous proposons.»
Les charges ne sont pas trop conséquentes ?
A-S. D. : « Le loyer est la plus importante mais nous avons tout fait pour limiter les frais au maximum. Nous n’achetons pas les vêtements, les créateurs les laissent chez nous en dépôt. Pour la partie conseil, nous travaillons avec une vingtaine de conseillers indépendants payés à la prestation.»
Le statut d’étudiant entrepreneur vous a-t-il aidé ?
A-S. D. : « Oui, les profs connaissent ma situation et se montrent compréhensifs lorsque je ne peux pas assister à un cours. Ce statut m’a par ailleurs permis d’intégrer le VentureLab où je bénéficie de l’avis de coaches et experts que je n’aurais jamais osé solliciter.»
Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
A-S. D. : « Tout d’abord, de réussir mon mémoire et mon année scolaire. Que le projet se développe, ensuite, en touchant un public toujours plus important de personnes en quête de nouveautés et d’idées pour améliorer leur quotidien.»
FirstFace : 0495/30.31.60 – info@firstface.be – www.firstface.be
