L’ULg, le CHU et le GRE-Liège ont levé 1,5 million d’euros auprès de l’European Energy Efficiency Fund (EEEF) pour modéliser les solutions techniques de la rénovation énergétique du Sart Tilman. Il s’agit de la première étape d’un programme d’investissements de 30 millions d’euros pour l’amélioration des Performances Energétiques des Bâtiments du campus universitaire.
L’European Energy Efficiency Fund (EEEF) a décidé de soutenir un ambitieux programme de rénovation énergétique du campus universitaire du Sart Tilman en contribuant à hauteur de près de 1,5 million d’euros à l’analyse technique préalable aux travaux.
L’Université de Liège et le CHU de Liège ont introduit, avec le soutien du GRE-Liège, un dossier de candidature à l’EEEF afin de financer un ensemble d’études modélisant les solutions techniques permettant d’améliorer les performances énergétiques (PEB) de 15 bâtiments sur le campus du Sart Tilman.
Ces 15 bâtiments sont considérés prioritaires car construits durant les décennies 60, 70 ou 80 au cours desquelles les exigences de performances énergétiques des bâtiments étaient moins contraignantes qu’actuellement. En outre, ils représentent 65,5% de toutes les consommations énergétiques (électricité et production de chaleur) du campus du Sart Tilman. Enfin, ces 15 bâtiments (sur 100 au total au Sart Tilman) constituent plus de 50% (252.000 m2) des surfaces de plancher du campus.
Ces études techniques préfigurent un programme d’investissements estimé à 30 millions d’euros (20 pour les bâtiments de l’ULg, 10 pour ceux du CHU), étalés jusqu’à fin 2018. Les interventions concernent l’isolation thermique des façades, vitrages et toitures (295.000 m2 de surfaces à rénover), l’éclairage interne et externe et l’amélioration de la ventilation et de la distribution de chaleur dans les bâtiments. Une partie de l’investissement (5 millions d’euros) fera l’objet d’un emprunt.
Le but du programme est de réduire de minimum 20% les consommations énergétiques des 15 bâtiments visés : -11,2% pour la consommation électrique et -49,7% de combustibles pour le chauffage. Ces économies d’énergie impacteront également les émissions de CO2 à hauteur de 24,4%.
Le programme d’investissement de 30 millions devrait déboucher sur la création / maintien de 500 emplois dans les domaines de la construction et de l’efficacité énergétique.