Depuis ce 1er octobre, la règle des 48 heures est abrogée dans le secteur de l’intérim. Face à ce changement, Federgon, la fédération qui représente entre autres le secteur du travail intérimaire, a développé une plate-forme sectorielle qui permet désormais de signer les contrats de travail intérimaire de manière électronique. A terme, le contrat d’intérim papier est appelé à disparaître complètement.
La signature électronique des contrats d’intérim électroniques est une étape importante sur la voie de la démocratisation de la numérisation, avec près de 600.000 travailleurs intérimaires concernés, parmi lesquels de nombreuses personnes issues de groupes à risque.
« Les intérimaires peuvent signer facilement leurs contrats de travail avec leur smartphone, tablette ou ordinateur, à partir d’une plate-forme sectorielle unique. Avec un mot de passe personnel pour l’ensemble du secteur, l’intérimaire peut non seulement signer ses contrats de travail électroniques, mais aussi consulter sur la plate-forme un récapitulatif des contrats de travail conclus avec toutes les entreprises d’intérim pour lesquelles il ou elle travaille ou a travaillé », explique Ann Cattelain, directeur du service juridique de Federgon et coordinateur du projet. « Pour les entreprises de travail intérimaire, d’autre part, les contrats électroniques signifient beaucoup moins de paperasserie puisqu’il ne faut plus envoyer et classer les contrats de travail papier (et les rappels éventuels). Grâce au ‘timestamp’ qui enregistre de manière précise la date et l’heure d’envoi et de signature du contrat, la sécurité juridique est beaucoup plus grande pour toutes les parties », précise encore Ann Cattelain. Le secteur du travail intérimaire a un rôle de pionnier dans ce dossier.