Des statistiques récentes démontrent que 40 % des entrepreneurs belges ont plus de 50 ans (et 15 % plus de 60 ans). L’IWEPS (Institut wallon de l’évaluation, la prospective, la statistique) estime par ailleurs qu’en Wallonie, près de 100.000 emplois (ETP) sont potentiellement concernés par la transmission d’entreprise à l’horizon 2020-2025, pour cause d’âge des dirigeants…
Or une transmission d’entreprise ne s’improvise pas; c’est un processus mené sur une longue durée que des experts sont amenés à encadrer afin de maîtriser les facteurs économiques, juridiques, fiscaux, sociaux et environnementaux
L’intermédiaire en transmission d’entreprise a pour mandat d’accompagner le cédant ou le repreneur dans les différentes étapes de la transaction envisagée, de la phase préparatoire jusqu’à la conclusion de l’opération. Il s’agit d’une activité non reconnue, non organisée et non défendue en Belgique sauf en ce qui concerne les intermédiaires en fonds de commerce considérés comme des agents immobiliers, soumis à une législation particulière et à un code de déontologie
L’intermédiaire en transmission d’entreprise est pourtant le professionnel de référence afin de promulguer des conseils ainsi qu’une expertise concrète sur l’ensemble des aspects de la transmission d’entreprise, agissant toujours dans l’intérêt et la défense de son client.
Aujourd’hui, 13 cabinets et conseillers se sont associés au sein de l’UPIC, Union Professionnelle des Intermédiaires en Cession d’Entreprises (www.upic.be).
Elle assurera la promotion du professionnalisme des membres et de leurs interventions, favorisera la formation de ses affiliés, établira et maintiendra avec les autorités publiques régionales (Sowalfin, Sowaccess…), nationales et internationales ou tout autre interlocuteur, les relations nécessaires au bon fonctionnement de la profession. Enfin, l’UPIC mettra également en place les démarches en vue d’une reconnaissance spécifique de la profession d’intermédiaire en transmission d’entreprise…
www.upic.be