L’UCM a envoyé à l’ensemble des partis politiques son mémorandum pour la législature 2019-2024. Après avoir consulté ses affiliés, indépendants et chefs de PME, elle lance 250 idées pour mieux soutenir l’entrepreneuriat.
Trois priorités se dégagent. La première est la poursuite de la réduction des charges fiscales et parafiscales. La Belgique reste le deuxième pays le plus taxé d’Europe.Une réforme de l’impôt des personnes physiques est nécessaire : on paie trop vite, trop d’impôt.
La seconde priorité est la réduction des charges administratives. Il est possible de les diminuer de 30 %, ce qui équivaut à rendre un milliard d’euros par an aux PME. Comment ? En généralisant le “only once” (transmission unique des informations aux services publics) et le principe de confiance (contrôles a posteriori dans l’octroi des aides). L’UCM propose aussi, sur le modèle français, de dispenser de contrôles fiscaux pendant cinq ans les PME qui respectent des règles de transparence.
En ce qui concerne la protection sociale des indépendants, la priorité est d’améliorer la pension. Le minimum a été aligné sur celui des salariés. Mais un coefficient de réduction amène la quasi-totalité des retraités indépendants à ce minimum. L’UCM réclame des montants de pension proportionnels aux cotisations versées. La pension des salariés varie entre 1.200 et 2.400 euros. Celle des indépendants ne peut dépasser 1.500 euros que dans des cas d’école. Cette injustice doit disparaître.
Le mémorandum de l’UCM formule également des recommandations aux futurs gouvernements fédéral et régionaux pour relever les défis de la robotisation, de l’intelligence artificielle et du virage vers une économie durable. Les conseillers UCM ont depuis longtemps une expertise en économies d’énergie et plus largement pour le développement des circuits courts et de l’écoconception.
Découvrez ici le mémorandum en version intégrale : Mémorandum UCM 2019 elections 26 ma