- Uniquement pour les congés thématiques
Les allocations d’interruption augmentent uniquement pour un travailleur isolé qui prend un congé thématique pour son enfant.
Seules les allocations du congé parental, du congé palliatif et du congé pour assistance médicale sont donc concernées.
Par contre, les allocations d’interruption dans le cadre d’un crédit-temps ne changent pas.
- Montants majorés
L’allocation augmente de 14 %, que ce soit pour une interruption à temps plein ou à mi-temps, ou pour une réduction de 1/5e temps.
- Conditions
Pour que le travailleur puisse prétendre à cette allocation d’interruption augmentée, un certain nombre de conditions doivent être remplies cumulativement.
Ainsi, le travailleur doit :
- cohabiter exclusivement avec un ou plusieurs enfant(s) dont il a la charge ;
- être parent au premier degré de l’enfant avec lequel il cohabite ou être chargé de son éducation quotidienne.
La condition, exigeant que le travailleur qui réduit ses prestations de travail soit âgé de moins de 50 ans au début du mois auquel l’allocation d’interruption se rapporte, a été supprimée.
De plus, l’enfant doit avoir moins de :
- 12 ans s’il s’agit d’un congé parental ;
- 18 ans en cas de congé pour assistance médicale ou de congé palliatif.
L’âge de 12 ou 18 ans est porté à 21 ans s’il s’agit d’un enfant handicapé.
Le législateur a élargi la notion d’« enfant handicapé » aux enfants atteints d’une affection représentant au moins 9 points au total des trois piliers de l’échelle médico-sociale. Cette extension est en vigueur depuis le 31 décembre 2018.
Le gouvernement adapte donc également l’arrêté royal pour le mettre en conformité avec cette loi.
- Entrée en vigueur
Ces modifications sont entrées en vigueur avec effet rétroactif le 1er mai 2019.
© Kaspars Grinvalds
Source : SD WORX