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Baromètre d’attractivité EY 2022 : la Belgique redevient le hub logistique préféré des investisseurs étrangers

3 Minute(s) de lecture

Le baromètre annuel d’EY a livré ses – précieuses – informations et parmi celles-ci on notera un léger recul puisque notre pays quitte le top 5 pour la 6e place des pays les plus attractifs pour les investisseurs directs étrangers (IDE). Mais on retiendra surtout que ces IDE estiment notre pôle logistique comme étant l’un des plus performants, puisque c’est dans ce secteur qu’ils ont majoritairement investi. 

Pour bien analyser ce baromètre, il y a plusieurs paramètres à intégrer. Oui la Belgique sort (légèrement) du top 5, mais cela n’est pas une contre-performance car notre taux d’emploi(s) a, lui, grimpé de +37% ! En outre, elle fait mieux que l’Europe, car lorsque cette dernière affiche une croissance de 5%, notre petit pays grimpe lui à 8%. Et Marie-Laure Moreau, Associée et Regional Managing Partner Wallonie, le dit d’emblée : « Ce n’est pas dramatique de perdre une place, car notre pays reste attractif. Notre 6e place vient du fait que la Turquie a fait un bond en avant, comme d’ailleurs l’Italie, car leur économie a été fortement mise sous cloche durant le Covid, et qu’ils ont désormais rebondi ». 

Pandémie, crise géopolitique actuelle, capacités de résilience : tous ces éléments ont un impact sur la perception des investisseurs étrangers, sur leur confiance en nous. Ce baromètre montre que pour ceux-ci, notre reprise est un peu timide. Par contre, ce qu’ils perçoivent très positivement, ce sont nos performances dans le secteur de la logistique.  Et, dans ce pôle, ce qui intéresse ces IDE, c’est une chose que l’on ne nous enlèvera jamais : notre position géographique, très centrale. Autre élément très convaincant : notre politique de développement durable. « Le secteur logistique a une stratégie très orientée en supply chain, et de décarbonation de sa chaîne d’approvisionnement. Cet aspect clean tech et régulatoire est très attrayant pour les investisseurs. Nous sommes très bons sur ce plan, presque meilleurs que l’Europe » indique Marie-Laure Moreau.  

Nos régions sous la loupe 

245 projets au total, 141 en Flandre, 46 en Wallonie, et 58 à Bruxelles : ces chiffres indiquent clairement qu’en 2021, c’est la Flandre qui a tiré le pays. En 2019, c’était l’inverse. Ce léger recul wallon a plusieurs causes, dont la diminution des investissements chinois : « Il y a eu un effet logistique liégeois important en 2020 lié à l’arrivée d’Alibaba, qui ne s’est pas reproduit en 2021 » explique Marie-Laure Moreau, en pointant une 2e cause : la gestion de l’après Covid. « Globalement, les plans de relance post covid des pays voisins ont été bien meilleurs que chez nous. En France, par exemple, ils se montent à 30 milliards, et ils ont été rapidement mis en place. Chez nous, la Wallonie a beaucoup étudié ses plans avant de les mettre en route. Et pendant ce temps-là, la Flandre était à déjà à l’action ». 

Des recommandations à prendre en considération 

Ce baromètre a une grande vertu : celui de mettre en avant nos forces, mais aussi nos faiblesses. Ce que les IDE aiment chez nous : notre politique environnementale, la grande qualité de notre main d’œuvre (y compris dans le secteur des technologies), notre pragmatisme. Ce sont d’ailleurs ces qualités qui séduisent tout particulièrement les américains : « Hormis l’an dernier, ils ont toujours apprécié la Belgique. La bonne nouvelle, c’est qu’ils reviennent, parce qu’ils savent que nous avons une certaine agilité, y compris dans les nouvelles technologies, le digital. On a une culture qui permet de réagir vite ». Et ces qualités semblent parfois compenser nos défauts récurrents : la fiscalité et son taux, la complexité administrative.  « On a fait une belle performance, et on est reconnus pour la main d’œuvre, mais on ne doit pas se reposer sur nos lauriers. Oui, on gère très bien la transition écologique et digitale, mais on doit faire attention car on manque de moyens, et nous pourrions vite être rattrapés. Nous devons continuer à performer sur la qualité environnementale, digitale, et la cyber criminalité. Nous devons protéger nos entreprises, miser sur la qualité de nos formations, et le coût salarial, parce que nous sommes l’un des pays les plus chers, or le taux est la vitrine qui attire les investisseurs étrangers ».  

Infos : https://www.ey.com/en_be 

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