Certains d’entre nous ont aujourd’hui la possibilité de télétravailler, en général un certain nombre de jours par semaine. Cette tendance est née suite à la crise sanitaire et continuera vraisemblablement dans le futur. Cette nouvelle manière de travailler offre en effet d’indéniables avantages tant pour l’employeur que pour le travailleur. Le télétravail augmente la satisfaction du travailleur et lui permet de mieux concilier sa vie privée avec sa vie professionnelle.
Le télétravail se fait sur une base volontaire. Ni l’employeur, ni le travailleur ne peuvent se voir contraints d’y faire usage. Si le travailleur opte pour le télétravail, il peut choisir l’endroit où il veut télétravailler. C’est souvent son domicile, mais cela peut aussi être tout autre lieu choisi par lui.
Il arrive que le travailleur veuille télétravailler quelques jours par mois de l’étranger, parce que par exemple il y habite ou il y a une seconde résidence. Dans ce cas, il est fortement recommandé que le travailleur en informe son employeur.
Car travailler à l’étranger, ne fût-ce que partiellement, peut avoir des conséquences importantes pour sa sécurité sociale et sa fiscalité. Le travailleur paie en principe ses cotisations sociales et ses impôts dans le pays où il travaille. Mais s’il travaille dans deux pays différents, il se peut qu’il doive payer ses impôts et cotisations sociales dans le pays où il télétravaille partiellement. Cela dépendra du nombre de jours de télétravail prestés à l’étranger. Le travailleur devra aussi vérifier s’il bénéficie à l’étranger des mêmes droits qu’en Belgique s’il tombe par exemple malade ou est mis au chômage temporaire.
Le travailleur devra aussi voir s’il est assuré en cas d’accident du travail sur son lieu de télétravail à l’étranger.
Enfin, l’employeur devra aussi vérifier s’il ne doit pas faire de démarches administratives dans le pays du télétravail, par exemple une déclaration préalable à l’emploi, comme cela est par exemple requis en France ou au Luxembourg.
(Source : SD Worx – photo Pixabay)