Jemisol (Nivelles) a été fondée en 1986 et appartient à un groupe concentrant 4 sociétés, Auxilium, actif en Belgique, au Luxembourg, au Pays-Bas et dans le nord de la France.
Elle est principalement active dans l’isolation industrielle, une précaution primordiale, concernant les entreprises de divers domaines d’activités, d’autant que, d’après la société de Nivelles, « isoler toutes les surfaces réduirait d’environ 66% les pertes thermiques actuelles dans l’industrie ! »
Ce jeudi 14 septembre, l’entreprise, en partenariat avec le Forem, organise un afterwork (ndlr : inscription obligatoire sur : https://forms.office.com/pages/responsepage.aspx?id=fLkmbUbKV0CE62svLCNtOxsWSz_jv3dLo-PhTVrRc_VURUMwT1U3VFc4MkFHUlpOV1dMR0RZVFBKMy4u
en vue de recruter en CDI, à l’issue d’un stage de formation, 12 technicien•nes en isolation industrielle.
A partir du 9 octobre, les candidats suivront alors, durant 20 semaines, à Nivelles (ndlr – en alternance au centre de formation du Forem et chez Jemisol), une formation assez inédite et véritablement construite « sur mesure » par les 2 partenaires.
L’afterwork a pour but de faire découvrir le métier de « calorifugeur », aussi appelé « technicien en isolation industrielle » ou monteur en isolation industrielle, afin de donner un premier aperçu aux participants, de ses contraintes et atouts.
Cette soirée d’informations se déroule dans le cadre d’une opération « coup de poing pénurie » menée conjointement, l’Office wallon de la formation professionnelle et de l’emploi se chargeant d’une présélection, de tester le niveau de français, la motivation, etc. des candidats et d’améliorer certaines de leurs compétences et Jemisol chargeant certains de ses collaborateurs de former des stagiaires.
« Le métier de calorifugeur nécessite des compétences, mais pas de diplôme spécifique. Il s’exerce à l’issue d’un écolage par des pairs expérimentés car aucune école ne forme à devenir calorifugeur. Aujourd’hui, nous recherchons des personnes qui n’auront pas spécialement de diplômes ou d’expérience, mais qui aiment le travail manuel, sont motivées et méticuleuses. Bien entendu, elles doivent comprendre qu’elles travailleront en environnement extérieur, chez le client, qu’elles seront parfois amenées à opérer en hauteur et, point essentiel, qu’elles devront scrupuleusement respecter les consignes de sécurité ! », développe l’Administrateur Délégué de Jemisol.
Rafaël Spina ajoute que le salaire de départ est attractif et les possibilités d’évolution de carrière sont réelles, certains accédant au poste de chef de projet, superviseur…
« En outre, ajoute-t-il, nos calorifugeurs sont amenés à effectuer des travaux variés, en termes de techniques de montage, de matériaux, et dans des secteurs industriels très différents. C’est au cas par cas, il n’y a pas de routine ! »
Rafaël Spina avoue que le manque de personnel freine le développement optimal de la société qui doit parfois refuser des contrats, faute de pouvoir honorer les chantiers dans les délais.
Si Jemisol passe par des canaux « traditionnels » pour son recrutement (annonces, agences d’intérim,…), ceux-ci sont insuffisants dans le cas d’une profession tellement méconnue et cette opération « coup de poing pénuries » (ndlr – à l’issue de laquelle, traditionnellement, près de 80% des stagiaires sont engagés) a donc tout son sens !