Voilà un outil qui impacte beaucoup d’entreprises de près ou de loin : le Schéma de développement du Territoire (SDT). Il n’avait pas été mis à jour depuis 25 ans et le gouvernement wallon vient d’adopter sa version définitive.
Pour rappel, ce document définit la stratégie territoriale de la Wallonie pour les années futures. Il oriente les décisions régionales et communales en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme. Le projet adopté hier propose des mesures concrètes qui permettent d’optimiser le territoire en maîtrisant l’artificialisation et en luttant contre l’étalement urbain.
Cette nouvelle version du SDT tient compte des réflexions et remarques issues de l’enquête publique, notamment de la part des Villes et Communes. Elle fait suite aussi à la réforme du Code de développement territorial, entrée en vigueur le 1er avril dernier.
Il est impossible de passer en revue l’ensemble des éléments de ce volumineux document. Il aborde principalement les questions d’optimisation spatiale, de développement socio-économique et de l’attractivité territoriale, de la gestion qualitative du cadre de vie et de la maîtrise de la mobilité.
Parmi les grandes nouveautés, la notion de centralités. Ce concept est la clé de voûte d’une nouvelle politique d’aménagement du territoire wallon qui oriente les projets préférentiellement vers les lieux les mieux équipés. A l’horizon 2050, sur 4 nouveaux logements construits, 3 devront se trouver dans la centralité.
Les Villes et Communes auront l’opportunité de définir elles-mêmes leurs centralités, non seulement leurs périmètres mais aussi les règles qui s’y appliquent.
Le nouveau texte opère par ailleurs un rééquilibrage entre villes et villages afin de prendre davantage en compte les territoires ruraux dans le développement territorial.
Le SDT entrera en vigueur le 1er août 2024.
(Photo Andrea H. / Pixabay)