
La grève nationale de ce lundi 31 mars va fortement perturber l’activité en Wallonie. Pour de nombreuses entreprises, petites et grandes, c’est une journée perdue. Une journée où les services ne seront pas assurés, où les produits ne seront pas fabriqués, où les innovations ne seront pas développées.
Dans un contexte économique exceptionnellement compliqué, au moment même où l’Europe s’apprête à être frappée par des réflexes protectionnistes sans précédent, AKT appelle à la responsabilité collective : les défis sont réels, mais ils ne se relèveront que dans le dialogue, pas par l’arrêt du travail.
Un arrêt brutal, au mauvais moment
Dans les usines, les bureaux ou sur le terrain, dirigeants et équipes s’engagent chaque jour pour faire tourner l’activité, tenir les délais et créer de l’emploi. Une grève générale vient casser cette dynamique, désorganise les chaînes de travail, ternit l’image de notre pays et renforce l’incertitude.
Une grève générale n’est jamais un geste neutre. C’est un coup d’arrêt brutal, un effet domino qui provoque un impact concret et immédiat, parfois difficile à rattraper.
Appel au dialogue, pas au blocage
Le droit de grève est légitime et reconnu. Mais il ne peut pas se substituer au dialogue social. Face aux défis socio-économiques que nous partageons, c’est par la concertation, pas par la paralysie, que des solutions durables pourront émerger. La responsabilité collective doit primer et le dialogue reste la seule voie utile.
Frédéric Panier, CEO d’AKT : « Cette grève ne bloque pas des bâtiments, elle bloque des équipes, et des projets. Et quand l’économie s’arrête, ce sont les travailleurs, les entreprises et l’ensemble de la société qui en subissent les conséquences. La Wallonie a besoin d’un souffle commun, pas d’un arrêt brutal.»
(Photo Pixabay)