
Le 25 septembre 2025, la Fédération des Chambres de Commerce belges fêtera ses 150 ans d’existence. Un jalon qui invite non seulement à se tourner vers le passé, mais surtout à regarder vers l’avenir.
« Nous sommes jeunes de 150 ans, pas vieux », déclare le président René Branders. « Notre rôle, aujourd’hui, est plus pertinent que jamais. »
Les racines des chambres belges plongent loin. La première a vu le jour en 1665 à Bruges, suivie par Gand et Bruxelles. La création de la Fédération en 1875 a marqué le début d’une nouvelle phase : le soutien de chambres indépendantes, constituées de droit privé, proches de leurs entrepreneurs.
Aujourd’hui, Belgian Chambers réunit treize chambres régionales et plus de quarante chambres bilatérales à l’étranger. Cette évolution a été rendue possible grâce à un système d’accréditation rigoureux et aux vagues de fusions de la fin du XXe siècle.
« Par l’agrandissement des structures et des alliances comme AKT, Voka, Beci et AVED-IHK, nous sommes à la fois ancrés localement et ramifiés internationalement », explique Wouter Van Gulck, directeur général. « Nous combinons proximité et puissance globale. »
À travers les réseaux internationaux Eurochambres et ICC, les chambres sont en contact direct avec les décideurs au niveau européen, voire mondial. C’est ce qui fait leur singularité.
« Aucune autre organisation n’est capable de soutenir les entrepreneurs à autant de niveaux en même temps », affirme René Branders. « Depuis un permis dans une commune wallonne jusqu’à une opportunité d’exportation en Asie. »
Pourtant, le principe de base reste inchangé : la chambre comme bâtisseur de ponts. Entre entreprises, entre entrepreneurs et autorités, et entre besoins locaux et opportunités internationales. Wouter Van Gulck souligne : « Nous sommes une tierce partie de confiance dans un monde de plus en plus complexe. »
Avec 150 ans d’histoire comme fondation solide, Belgian Chambers continue de construire un avenir où l’entrepreneuriat, la coopération et les connexions internationales sont au centre. René Branders conclut : « Nous relions les mondes. Et nous continuerons à le faire pour les 150 prochaines années ! »
Photo en Une : René Branders (à gauche) et Wouter Van Gulck