Les entreprises chimiques et pharmaceutiques belges comptent plus de femmes que d’hommes dans les fonctions R&D. Les femmes ne représentent pourtant que 28% du total des travailleurs du secteur. La journée internationale des femmes et des filles de sciences de ce lundi 11 février est l’occasion pour la fédération sectorielle essenscia d’appeler plus de filles à choisir des études STEM techniques ou scientifiques.
Depuis longtemps, l’industrie de la chimie et des sciences de la vie n’est plus uniquement une affaire d’hommes. En Wallonie et à Bruxelles, plus d’un tiers des travailleurs sont des femmes (33%). La féminisation est encore plus forte dans le personnel de R&D (58%). Elles représentent 64% des chercheurs.
Malgré ces chiffres encourageants, on constate que les filles sont encore trop peu nombreuses à entamer des études scientifiques ou techniques: elles ne représentent à l’université qu’un tiers des étudiants dans le domaine des sciences (34,3%) et un cinquième des ingénieurs civils (20,1%). Dans l’enseignement non universitaire, la proportion de femmes atteint seulement 15,6% dans les catégories techniques de type court qui forment pourtant l’essentiel des recrues de nos entreprises.
Selon Frédéric Druck, administrateur délégué d’essenscia wallonie et bruxelles: «Il est important de pouvoir informer les jeunes filles des possibilités de carrière après des études scientifiques et techniques, que ce soit en recherche, en production ou dans des fonctions managériales. Selon les études, les femmes seraient davantage attirées par des métiers ayant une forte utilité sociale. C’est évidemment le cas de la recherche qui permet d’élaborer des solutions innovantes aux grands défis d’aujourd’hui: santé, climat, environnement,… Notre industrie recherche de nombreux nouveaux talents pour accompagner sa croissance et propose quantité de jobs passionnants et porteurs de sens.»
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