40% de chiffre d’affaires en moins par rapport à la même période avant Corona. La 4ème vague Corona et les mesures supplémentaires qui ont été mises en place, le CST et le port du masque, ont provoqué une chute spectaculaire des revenus de l’Horeca et du catering. Ce chiffre a été calculé par Comeos, la fédération du commerce et des services. Un nouveau soutien gouvernemental est nécessaire de toute urgence pour traverser cette nouvelle période difficile. |
L’Horeca est exsangue et le catering connaît également des moments difficiles en raison du télétravail obligatoire. Le chiffre d’affaires des restaurants a chuté de 40 %. Dans la restauration professionnelle (restaurants d’entreprise, livraison de repas aux entreprises, etc.), la baisse est parfois supérieure à 50%. La plupart des établissements sont ouverts, bien que ce ne soit pas toujours économiquement rentable. Dominique Michel, CEO de Comeos : “Aujourd’hui, un restaurant est vraiment un lieu sûr. Toutes les entreprises disposent aujourd’hui d’un compteur de CO2 pour mesurer la qualité de l’air, seuls les clients vaccinés ou testés sont les bienvenus et ils portent tous un masque, tout comme le personnel. Si nous sommes honnêtes, c’est beaucoup plus sûr que d’accueillir des gens dans votre maison aujourd’hui.” Intervention dans la prime de fin d’année En décembre, le coût supplémentaire de la prime de fin d’année, qui s’élève à 250 millions d’euros pour l’ensemble du secteur, s’ajoutera après six mois de fermeture en début d’année. Pour une chaîne horeca de taille moyenne possédant plusieurs établissements dans le pays, cela représente un million d’euros. Il s’agit de coûts supplémentaires qui ne sont pas couverts par les revenus. Dominique Michel : “Cette situation est intenable. Nous demandons donc de toute urgence au gouvernement d’intervenir en faveur des entreprises touchées, comme l’année dernière. Les périodes de chômage temporaire dans le calcul de la prime de fin d’année seront supportées par le gouvernement, les périodes d’activité par les entreprises elles-mêmes. Le secteur est à bout de souffle depuis près de deux ans. Nous avons désespérément besoin de soutien maintenant. De même, il serait préférable de prolonger le chômage temporaire jusqu’au premier trimestre de 2022, notamment pour le secteur de l’Horeca. Les chiffres du chômage temporaire sont de nouveau en hausse.” |