- Entreprise générale de construction, de rénovation et de transformation pour les secteurs public et privé et l’industrie
- Une main d’œuvre belge formée pour un travail de grande qualité
- Prix Alfer 2012 dans la catégorie « Entreprise reprise» et Prix du Public des Caïus 2012
Chez Macors, l’amour du travail bien fait est chevillé au corps de chacun. Dans cette société du Namurois, l’humain est essentiel. Voilà, sans nul doute, deux clés de la réussite de cette entreprise créée en 1981 à Hamois par un menuisier, Claude Macors. Pour répondre à la demande, le nouveau patron s’associe très vite à des maçons et la société se spécialise dans la construction. Le personnel augmente, le type de travail évolue. « Ingénieur en construction, ayant suivi une formation en conseil d’entreprise, je suis arrivé à l’entreprise en 1988, se souvient Gérard Sevrin, actuel administrateur gérant de Macors. Nous avons continué à évoluer et élargi notre horizon. D’autres personnes ont été engagées. Les bâtiments ont pris de l’ampleur.» En 2007, le fondateur souhaite arrêter et demande à Gérard Sevrin de reprendre l’entreprise. J’ai accepté à condition que tout le monde soit d’accord pour me suivre. Nous étions déjà une cinquantaine. Nos hommes, ce sont notre trésor. Avoir de chouettes clients et de beaux chantiers à réaliser, c’est bien, mais sans hommes de qualité, on n’arrive à rien.»
Maçon médaillé
Le nouveau patron reprend les rênes de l’entreprise dans la continuité. « Ce qui m’intéresse, c’est vivre de ma passion et que les gens ici en fasse autant. Nous avons le souci du détail. C’est possible grâce à nos équipes qui respectent et adhèrent à notre philosophie de travail.» Macors emploie actuellement une soixantaine de personnes, plus des partenaires extérieurs. Au total, l’entreprise donne du travail à une bonne centaine de personnes. En 2012, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 9.500.000 euros. « Ce n’est pas un but en soi. Nous voulons d’abord faire fonctionner l’entreprise, maintenir un travail de qualité. Pour arriver à réaliser un beau chantier, il faut que tout le monde s’entende bien et s’y retrouve.» Entreprise générale de construction, nous avons un personnel très qualifié, ce qui nous autorise un rayon d’action à 360 degrés par rapport à l’activité. Cela nous est permis par la qualité de notre main d’œuvre belge. Nous engageons des jeunes et nous les formons, les amenons à grandir. L’an dernier, deux de nos jeunes ont participé à l’Euroskills. L’un d’entre eux, maçon, déjà médaillé d’or belge, a terminé 2e au niveau européen. Une grande fierté pour toute l’entreprise! Nous n’avons pas de service commercial. Nous travaillons uniquement par le bouche à oreille, le fond, la qualité, l’échange humain avec le client.»
Laisser une bonne trace
Macors travaille aussi bien pour des particuliers que pour des marchés publics en utilisant des matériaux respectant l’environnement. « Nous sommes soucieux de participer à la pérennité de notre patrimoine wallon. Il nous arrive de nous engager comme mécène dans des entreprises de réhabilitation de bâtiments. Notre savoir-faire de société de construction est ainsi mis au service de la communauté. C’était le cas pour la restauration de la chapelle funéraire de la famille du Mortier au cimetière du Sud à Tournai pour laquelle l’entreprise a remporté le Prix du Public des Caïus 2012.» Macors s’est investie dans des projets architecturaux audacieux comme la reconstruction de l’église au sein de l’Abbaye Notre-Dame de la Paix de Rochefort, la construction de la Tour du Millénaire de Gedinne, la restauration de nombreux châteaux en province de Namur, dont le château de Ry. L’important pour le patron de Macors? « Qu’on réalise un chantier d’une journée ou de trois ans, pour moi, c’est un beau chantier, à partir du moment où le client est content, qu’on s’est bien amusé et qu’on a laissé une bonne trace.»