Ce mardi 11 octobre, dans l’après-midi, les riverains de l’ULModrome de Baisy-Thy se sont étonnés d’entendre des vrombissements puissants en provenance de l’aérodrome de Baisy-Thy.
En levant les yeux au ciel, leur stupeur a été totale lorsqu’ils ont aperçu un « Edge 540 » effectuant piqués et loopings à une allure vertigineuse. Un maitre des airs, Nicolas Ivanoff, s’amusait en effet, ce jour-là, à faire grimper sa puissante machine jusqu’à 400 km/H !
Lors de son show, le champion du monde de voltige a enchainé des figures toutes plus spectaculaires les unes que les autres, pour le plus grand plaisir des spectateurs qui le contemplaient avec un peu d’appréhension.
Puis le pilote français de 55 ans a rejoint la terre ferme et le parterre de journalistes qui l’attendait à l’aérodrome.
« The Quick Corsican », son surnom régulier, y est apparu souriant, même s’il venait de « se prendre 10g » !
On le sentait ravi d’être là après sa prestation d’une vingtaine de minutes, dans un ciel serein qui lui a permis d’enchainer toutes les figures les plus acrobatiques.
Le pilote français, habitué des places d’honneur des Red Bull Air Race et autres championnats s’est avoué charmé par l’ULModrome de Baisy-Thy ; au sol, la découverte de l’endroit, confirmait la bonne impression qu’il avait ressentie en le survolant dans un premier temps.
Celui qui nourrissait le rêve de devenir pilote de courses automobiles avouait aussi avoir été totalement séduit par la voltige qui lui avait fait « découvrir la terre autrement », sous un autre angle…
« On apprend à se connaitre, quand on fait de la voltige, confiait-il. En fonction de son état d’esprit du jour, de sa condition physique du moment, on sait qu’on prendra plus ou moins de risque, qu’on effectuera des figures plus ou moins compliquées. C’est très éprouvant, comme expérience, même si on reste assis dans un avion ! »
Les aptitudes, mais aussi la précision, la mécanique : ces composantes sont au cœur de sa discipline qui, pointait le champion, présente des similitudes avec le domaine de l’horlogerie.
Le corse volant est d’ailleurs, depuis 2005, l’un des ambassadeurs de la marque de montres Hamilton, dont les liens ont toujours été solides avec le cinéma, l’armée, l’aviation et, de façon plus large, l’action.
Et c’est dans le cadre d’une action de communication percutante de la marque présentant quelques-uns de ses modèles, dont des nouveautés, qu’il avait fendu le ciel brabançon wallon ce jour-là.
Comme d’autres pilotes d’élite (Pete McLeod, Dario Costa, Juan Velarde), Nicolas Ivanoff associe, il est vrai de façon assez naturelle, son image à celle de petits bijoux alliant design, précision, qualité… pour sublimer les poignets.
Dans la vie de tous les jours, contrairement à ce que ses démonstrations aériennes laisseraient supposer, le fringant cinquantenaire, dans un monde où tout va de plus en plus vite, aime pourtant prendre son temps, même s’il est attaché à la ponctualité, nuance-t-il en souriant.