La transformation du site de Coronmeuse à Liège se poursuit, étape après étape. Mercredi, NEO-LEGIA, le consortium de Jan De Nul Group, CIT-BLATON et Willemen Groep, a posé avec succès la passerelle cyclo-piétonne sur la ‘Darse de Meuse’. Cette passerelle forme un lien de mobilité douce pour permettre aux Liégeoises et aux Liégeois de jouir des aménagements du nouveau quartier Rives Ardentes. Grâce à son implantation à proximité du futur arrêt de tram ‘Astrid’, ils auront un accès facile aux nouvelles zones piétonnes vertes le long de la Meuse. Dans ce projet de réhabilitation urbaine, l’écologie et la viabilité sont des centres d’attention dont la ‘Passerelle des Reflets’ constitue un pilier évident.
En mars, deux transports exceptionnels ont amené, de nuit, la passerelle sur le chantier, où les entrepreneurs l’ont assemblée. La passerelle a une longueur de 57 m et pèse environ 110 tonnes. Mercredi, deux grues de l’entreprise CSM Steelstructures l’ont hissée en position définitive.
De par son tirant d’air, la conception de la passerelle permet un passage facile pour la navigation de plaisance. Elle sera accessible à tous les usagers de mobilité douce: cyclistes, piétons, trottinettes et personnes à mobilité réduite, via des rampes naturelles du côté du parc et par une rampe et des escaliers du côté de l’arrêt de tram.
L’escalier sera posé prochainement et tous les essais nécessaires seront réalisés. La passerelle, tout comme le Parc Astrid rénové, seront ouverts au public d’ici la fin de l’année.
La passerelle est financée par le FEDER à concurrence d’un budget d’environ deux millions d’euros dans le cadre de la réhabilitation urbaine. Cheminements de promenades et nouvelles zones vertes dans et autour du Parc seront réalisés. Une nouvelle liaison avec le Pont Atlas et le Quai de Wallonie est également au programme de l’aménagement paysager global.
La réception complète de l’écoquartier Rives Ardentes est prévue pour 2031. Toutefois, les premiers résidents de Rives Ardentes pourraient déjà emménager début 2024 lors de la réception des premières phases du projet.
(Photo NEO-LEGIA)