La remise des HERA Awards 2023 s’est déroulée vendredi dans la salle académique de l’Université de Liège. Ces prix récompensent des mémoires de master et thèses de doctorat – issus des différents établissements francophones belges – pour leur approche systémique à 360°, indispensable à un développement soutenable de notre société.
A travers cette démarche, la Fondation pour les Générations Futures stimule le rôle crucial des universités et des hautes écoles dans l’émergence d’innovations soutenables et de réponses aux enjeux multiples auxquels devront faire face les générations futures. Pour cette 11e édition, elle a décerné 11 prix d’excellence académiques à 28 jeunes diplômés qui livrent leurs réflexions pour transformer le monde de demain.
« Originaux, rigoureux et audacieux, ces travaux interrogent de manière systémique les enjeux complexes d’un développement soutenable dans leurs domaines d’études toujours plus nombreux » indique Benoit Derenne, directeur de la Fondation pour les Générations Futures.
Parcourir les sujets des travaux est déjà éclairant, notamment pour les acteurs économiques. Ils regorgent d’éléments utiles pour la construction de notre avenir et sont donc susceptibles de nourrir les réflexions de nombre d’entrepreneurs. C’est aussi indispensable de connaître les préoccupations de ces jeunes particulièrement brillants, acteurs du futur.
Il est évidemment impossible de tout citer, mais nous avons sélectionné un petit florilège, mêlant les thèmes de travaux lauréats et nominés.
Des thèmes prospectifs
Côté entreprises, citons le lien entre l’actionnariat et le score ESG des entreprises, ou encore les pratiques visant à éviter le greenwashing à travers réglementations de l’UE et leur impact durable sur le secteur financier.
Des étudiants se sont aussi par exemple penchés sur des questions liées à l’habitat à travers des travaux sur les villages circulaires, le développement de coopératives d’habitants, les Tiers-Lieux en milieux ruraux ou encore sur la pertinence du plan de secteur dans le cadre de la lutte contre l’artificialisation des sols en Wallonie.
Dans un registre proche, les perspectives de transition du secteur de l’assainissement individuel en Wallonie ou les perspectives de diffusion des initiatives citoyennes dans le secteur de l’énergie renouvelable ont été étudiées.
L’intégration des enjeux de développement durable dans la formation des ingénieurs a aussi été abordée.
L’alimentation est également un sujet de préoccupation, comme le montrent les travaux sur les conditions de viabilité économique des innovations dans le système alimentaire ou sur l’agroécologie.
Un étudiant a mis l’obsolescence prématurée à l’épreuve du droit à la réparabilité européen tandis qu’un autre s’est interrogé sur la question de la régulation de la publicité pour des produits non durables.
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(Photo Fondation pour les Générations Futures)