Le nouveau baromètre de la sérénité financière de NN montre qu’un travailleur sur cinq se trouve dans une situation proche du burn-out.
Chez les indépendants, ce chiffre est nettement plus bas : seul 1 sur 8 se trouve dans la zone rouge.
Le travail n’est pas le seul facteur à influencer le risque de burn-out, la vie privée y joue également un rôle important.
1 travailleur actif sur 5 se trouve dans la zone rouge de l’épuisement professionnel. C’est ce que révèle le nouveau baromètre de la sérénité financière de NN. Néanmoins, les travailleurs sont moins stressés qu’en septembre 2021 et craignent moins d’être victimes d’un épuisement professionnel. Les crises du Covid-19 et de l’énergie ont eu un impact significatif sur notre bien-être mental et nous espérons pouvoir maintenant respirer un peu.
“1 personne sur 5 est un chiffre remarquablement élevé. Selon une analyse de Forbes, une équipe idéale se compose de 3 à 5 personnes. De nombreux travailleurs font partie d’une équipe de cette taille. Cela signifie que dans ces équipes, au moins un membre risque de connaître une période de burn-out, sans parler du nombre de personnes concernées dans l’ensemble de l’entreprise”, pointe Colin Sanders, chercheur participant au baromètre de la sérénité financière.
Chez les indépendants, la situation est différente… Le risque que les travailleurs indépendants finissent en burn-out semble être beaucoup plus faible, avec seulement 1 sur 8 dans la zone rouge.
Mais cela ne signifie pas que l’épuisement professionnel est un problème moins grave chez les travailleurs indépendants. En effet, les chiffres de l’Institut national de l’assurance maladie-invalidité (INAMI) montrent qu’entre 2016 et 2021, la plus forte augmentation de l’invalidité due à l’épuisement professionnel ou à la dépression concerne les indépendants. Ceux-ci ont connu une augmentation de 59,22 %, contre 45,8 % chez les salariés et les demandeurs d’emploi. Chez les femmes indépendantes, cette augmentation est même supérieure à 66 %.
L’étude montre également de manière frappante que le burn-out est fortement influencé par la vie privée. Ainsi, la probabilité de tomber dans la zone à risque augmente à des moments clés, tels que l’achat d’une maison, la prise en charge d’un membre de la famille, ou d’un ami ou le décès d’un proche. La rupture d’une relation peut également être un facteur aggravant.
Comment se prémunir contre le burn-out ? Selon le baromètre de NN, même en modifiant légèrement ses activités de loisirs, on peut influencer de manière significative la probabilité d’un épuisement professionnel. Se promener, faire de l’exercice dans la nature ou rencontrer des amis, par exemple, sont déjà des activités qui peuvent contribuer à éviter le risque de trop-plein. Il est également important de dormir suffisamment. Par exemple, une personne qui lutte contre le burn-out dort en moyenne nettement moins (6,4 heures) qu’une personne qui se trouve dans la zone verte (6,8 heures).
NN propose donc un modèle avec 6 stratégies pour prévenir le burn-out : le modèle six-pack-for-life, un “modèle 6S”, comprenant le sport, le sommeil, les congés sabbatiques ou les moments de réénergisation, les relations sociales, la lutte contre les facteurs de stress et la connaissance de soi”
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