L’idée est brabançonne, brevetée au niveau mondial et réalisée au travers d’un partenariat d’entreprises européennes piloté par Alexandre Narinx, un habitant de Waterloo. Le Corkpack est une solution d’emballage isotherme : créé en liège – un tissu végétal aux cellules constituées de 40 millions de microalvéoles au cm³ (90% de gaz) -, elle permet de garantir l’homogénéité et la quantité d’air froid ou chaud circulant dans l’emballage.
Via un ingénieux système interne à double parois de densité différentes, perforées ou non, le Corkpack permet de garantir une température constante durant une période pouvant aller de 6h à 72h, à l’aide de gels de qualité alimentaire.
Une première gamme destinée à l’HORECA et au secteur Agroalimentaire propose une température constante de 0 à 8°. Une seconde gamme de Corkpack offre une température constante de 15 à 25°C adaptée au transport des médicaments, en conformité avec la nouvelle directive européenne Good Distribution Practice (EU-GDP) de 2013. Une troisième gamme suivra avec une solution « surgelé » (-17°).
L’entreprise vient même de développer un « seau à glace » en liège permettant de se passer de l’eau et des glaçons et qui tient au moins quatre heures, même exposé à des températures de 45° sur les plages de la Côte d’azur.
Sur un marché de plusieurs centaines de millions de colis « food » ou « pharma », on imagine le potentiel de ce produit qui en terme d’emballage offre une solution isotherme optimisée, réutilisable, recyclable à 100% et donc revalorisable. En comparaison, ses concurrents en matière plastique génèrent des déchets polluants dans 75% des cas. Or, la gestion de ces déchets devient pour les clients finaux une source inépuisable de coûts et de difficultés logistiques. Quand à son autre concurrent, l’aluminium, il produit 12 tonnes de Co2 pour une tonne d’aluminium alors que pour une tonne de liège, ce dernier émettra 1,6 tonne de Co2… mais en absorbera 2 tonnes !