‘Ces entreprises qui font vivre le sport’. Euro de football, JO, Paralympics… : 2024 est une année sportive. L’opportunité de lever le voile sur des entreprises qui, de près ou de loin, touchent au sport. Durant cet été, nous vous convions à des découvertes tout à fait inattendues et incroyablement variées…
Aujourd’hui, rencontre avec Simon Gueuning, directeur général d’Adec Sport, basée à Namur.
Quelle est votre activité ?
«Créée en 1922, Adec Sport est une entreprise familiale belge de plus de cent ans d’expérience dans le domaine des équipements sportifs et récréatifs professionnels. Grâce à ces années d’expérience et aux garanties sur les matériaux les plus qualitatifs, nous aménageons ou rénovons les installations sportives. Notre ADN, c’est l’équipement et le gros matériel. Nous avons toujours une longueur d’avance dans le développement de produits et d’aménagements de salles. Nos constructeurs comptent de nombreuses innovations à leur nom afin de toujours perfectionner nos produits.»
Comment en êtes-vous arrivé à travailler dans le secteur sportif ?
«Je suis arrivé un peu par hasard dans le métier à travers le revêtement de sol. J’ai notamment travaillé pour une société leader mondial dans ce domaine. J’ai évolué en voulant être le plus proche possible du terrain. Je vous raconte une anecdote. À la fin de mes humanités, j’étais un peu perdu quant à mon orientation vers mon futur métier. Selon le Sieps où j’ai demandé conseil, deux profils de profession ressortaient : commercial et gestionnaire d’infrastructures sportives. Avec le recul, c’est amusant de voir, vingt ans plus tard, que cette orientation s’est accomplie.»
Quelles sont vos références ?
«Nous répondons aux marchés publics (communes, institutions publiques, Adeps, écoles publiques et privées, clubs sportifs…) en lien avec le sport, comme l’aménagement de halls sportifs, du matériel de jeu, d’activités sportives… Ainsi, nous travaillons beaucoup pour l’Adeps. Nous décrochons des marchés en Wallonie et à Bruxelles avec une majorité de dossiers sur Namur, le Hainaut, le Brabant wallon et Bruxelles. Nous sommes actifs également au Luxembourg. Nous venons d’y achever un aménagement sportif sur un campus. Nous équipons également des clubs professionnels.»
Quelles sont les particularités de votre métier dans le monde sportif ? Quelle évolution remarquez-vous ?
«Notre core business, c’est le sport indoor (basket, volley…). Nous réalisons donc essentiellement des halls sportifs. Ce sont des sports et des fédérations qui ne sont pas les plus porteurs en termes d’audiences comme l’est le football, par exemple. Depuis quelques années, on remarque une belle évolution de la part des instances et des décideurs politiques avec une prise en charge plus responsable en ce qui concerne les infrastructures sportives.»
Tire-t-on une satisfaction particulière de fournir des produits dans ce secteur ?
«Clairement oui. Le message d’Adec Sport a toujours été de s’orienter vers la durabilité, la qualité. Aujourd’hui, on sent une prise de conscience quand on s’adresse aux personnes en charge des marchés publics. Elles sont plus réceptives à la qualité des produits.»
Avez-vous des relations privilégiées avec vos clients ?
«Nous sommes un des interlocuteurs privilégiés d’architectes pour les conseiller dans l’élaboration de leurs dossiers.»
Quel regard portez-vous sur les Jeux Olympiques ?
«J’adore les Jeux Olympiques, pas forcément pour les sports pour lesquels je travaille. J’ai une grande passion pour le monde du cyclisme. Je suivrai attentivement les Jeux de Paris. Si j’ai l’occasion, je m’y rendrai, mais beaucoup de travail nous attend pour cet été. Le fait d’avoir des Jeux Olympiques à proximité de chez nous est une belle vitrine pour le sport en général. C’est forcément du positif.»
(Photo Adec Sport)