Comment le Belge perçoit-il les aliments et boissons belges ? C’est ce qu’iVOX a cherché à savoir en réalisant une enquête auprès de 1000 Belges, à la demande de Fevia, la fédération des entreprises alimentaires belges. La tendance « délicieusement local » a le vent en poupe chez les consommateurs belges. 72 % des personnes interrogées indiquent qu’elles achètent consciemment des produits alimentaires et boissons belges pour soutenir l’économie locale.
Cerise sur le gâteau ? Les produits sont appréciés pour leur saveur délicieuse, leur grande qualité et leur durabilité. C’est une bonne nouvelle, car acheter des produits belges contribue à un avenir durable, 84 % des Belges sont d’accord sur ce point.
Le consommateur belge souhaite apporter sa contribution à l’économie locale en mettant des produits alimentaires belges dans son sac de courses. On y retrouve bien sûr les produits phares classiques comme la bière et le chocolat. Toutefois, la palme revient aux fruits et légumes, à la viande (et à la charcuterie) ainsi qu’au pain et à la pâtisserie, que le consommateur considère comme des produits « cultivés ou produits localement ». Les bières et produits laitiers complètent le tableau, suivis d’une série d’autres produits bien présents dans notre production belge.
Le consommateur peut certainement encore élargir ses horizons en matière d’alimentation et boissons belges car nos produits ne doivent pas nécessairement être composés de matières premières cultivées sur le sol belge.
L’adjectif « belge » ne fait pas uniquement référence aux produits fabriqués chez nous avec des matières premières locales, mais plus largement aux produits fabriqués en Belgique, même avec des matières premières provenant de l’étranger. Pensons, par exemple, à notre délicieux chocolat belge : ce ne sont pas les ingrédients, mais bien le savoir-faire typiquement belge qui fait la différence. La valeur ajoutée réside dans l’expertise belge nécessaire à la fabrication de produits de haute qualité.
Le fait que certains ingrédients soient importés, n’enlève rien au caractère durable de notre production alimentaire. Pour le climat, il est préférable de cultiver des aliments là où l’efficacité est optimale, c’est-à-dire en cultivant là où les sols et le climat s’y prêtent naturellement, et là où nous pouvons utiliser les ressources naturelles de la manière la plus économe possible. Le transport ne représente que 6 % des émissions totales de CO² liées à la production alimentaire.
Notre savoir-faire est apprécié : 61,5 % des personnes interrogées estiment que les produits belges sont de meilleure qualité et 56 % trouvent qu’ils ont un meilleur goût. Outre leur volonté de soutenir l’économie locale, les consommateurs privilégient également les aliments et boissons belges pour leur qualité, leur préférence pour les produits locaux, des considérations environnementales et des normes des sécurité alimentaire plus rigoureuses.
Cependant, en pratique, c’est principalement le prix qui s’avère décisif. C’est souvent lui qui détermine si un produit se retrouve ou non dans le caddy. De plus, les promotions contribuent à séduire le consommateur. C’est ce que confirme notre précédente enquête (2020), qui montrait déjà que le consommateur accorde de l’importance à la santé, à la durabilité et à l’origine d’un produit alimentaire, mais qu’il choisit encore trop souvent un produit en fonction de son prix, les autres aspects passant alors au second plan. “Or”, affirme la Fevia, “notre qualité, savoir-faire et durabilité belges ont un prix. Il est grand temps de donner à nos aliments et boissons belges leur juste valeur !”
(Photo Rita / Pixabay)