Le 8 mars est la Journée internationale de la femme. L’occasion idéale de se pencher sur les chiffres liés à l’(in)égalité de genre : près de la moitié (49 %) des professions financières en Belgique sont exercées par des femmes, un pourcentage qui correspond à peu de chose près à la population active féminine totale en Belgique (48,3 %). Tel est ce qui ressort des derniers chiffres du SPF Économie (Statbel).
Frédérique Bruggeman, Managing Director de Robert Half BeLux, commente ces résultats : « Si la finance est longtemps apparue comme un monde exclusivement masculin, cela n’est plus vrai aujourd’hui. Les femmes font désormais partie intégrante de ce milieu. »
Si l’on peut généralement parler d’une égalité de genre au sein de la finance, il semble toutefois qu’un plafond de verre subsiste au niveau du management : seuls 32 % des dirigeants financiers belges sont des femmes, un chiffre légèrement en deçà de la moyenne nationale globale (34,6 %). Les femmes restent donc largement sous-représentées aux fonctions managériales (financières).
Lors d’une précédente enquête réalisée à la demande du cabinet de recrutement Robert Half, 59 % des CFO et directeurs financiers belges interrogés estimaient que les femmes ont un peu plus (46 %) ou beaucoup plus (13 %) d’opportunités d’avancement au sein du département comptable et financier qu’il y a dix ans. « Même si l’on trouve aujourd’hui de plus en plus de femmes influentes à la tête des organisations financières, beaucoup d’efforts restent à faire. Ces dernières années, de nombreuses entreprises ont investi dans la promotion des femmes professionnelles de la finance aux fonctions dirigeantes, mais cette stratégie doit encore être menée à plus grande échelle. Les principales intéressées peuvent aussi contribuer au mouvement en faisant connaître leurs ambitions et en assurant leur propre promotion au sein de l’entreprise et du secteur », indique Frédérique Bruggeman.