Wallonie

En 2025, 9 entreprises belges sur 10 voudraient embaucher des collaborateurs fixes

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Malgré une conjoncture économique difficile, les entreprises belges s’attendent à une année 2025 positive. C’est en tout cas ce qui ressort des prévisions économiques du Bureau fédéral du Plan pour 2025, mais qui est désormais confirmé par une étude du spécialiste du recrutement Robert Half. Près de 9 employeurs sur 10 prévoient en effet d’embaucher des collaborateurs fixes, tandis que 8 sur 10 envisagent de recruter de nouveaux travailleurs temporaires. Le secteur de l’informatique et des technologies a enregistré la plus forte croissance, les spécialistes de l’IA étant les plus recherchés. Robert Half présente trois grandes tendances pour 2025.

Les employeurs continuent d’embaucher autant des collaborateurs fixes que temporaires

Les projets de recrutement des entreprises restent positifs. Pas moins de 87 % prévoient d’engager du personnel permanent, 77 % du personnel temporaire et 73 % des professionnels sur base des projets. Par rapport à l’année dernière, les entreprises souhaitent embaucher davantage de collaborateurs permanents pour de nouveaux postes (46 % en 2025 contre 38 % en 2024) que pour des postes existants (41 % en 2025 contre 49 % en 2024). 

Le secteur de l’IT et de la technologie en croissance

En ce qui concerne les ambitions de recrutement pour 2025, deux domaines se distinguent : Finance et comptabilité (94 % des employeurs recherchent des salariés permanents) et Informatique (91 % des employeurs recherchent des collaborateurs fixes). Le département informatique a enregistré la plus forte croissance : +9 % par rapport à l’année dernière (contre +2 % pour le département finance et comptabilité). La situation reste similaire pour les postes intérimaires : 8 employeurs sur 10 prévoient un renforcement temporaire du personnel IT en 2025, comme en 2024.

Notons également que si, l’année dernière, les chefs d’entreprise ont principalement recruté des collaborateurs permanents pour des postes informatiques existants (52 % pour des postes existants contre 30 % pour de nouveaux postes), ils le font aujourd’hui principalement pour de nouveaux postes informatiques (37 % pour des postes existants contre 54 % pour de nouveaux postes). À cet égard, Bruxelles enregistre la plus forte demande (72 % de nouveaux emplois), suivie par la Wallonie (49 %) et, encore un peu plus loin, par la Flandre (29 %).

Joël Poilvache : « En 2025, les chefs d’entreprise continueront également à se pencher sur la transformation numérique de leur entreprise, ce qui entraîne généralement la création de nouveaux postes au sein de leur organisation. Cette numérisation accrue crée davantage de données que les entreprises doivent traiter, mais qui peuvent également être utilisées pour améliorer leurs processus internes. Nous constatons que, par extension, de nombreux investissements sont effectués pour maximiser ces données en recherchant des scientifiques des données ou des experts dans les domaines de l’intelligence artificielle, de l’automatisation et de l’apprentissage automatique pour pouvoir traiter ensuite automatiquement une partie de ces données. »

Les spécialistes de l’IA figurent en tête de liste des profils IT les plus recherchés dans le Guide des salaires de Robert Half, que ce soit pour un recrutement permanent ou sur la base d’un projet. Les services IT et d’architecture IT viennent compléter le trio de tête des spécialisations informatiques où le recrutement est intense. Un grand changement par rapport à 2024, où les spécialistes de la cybersécurité et les experts du cloud étaient encore les profils IT les plus recherchés.

Autres domaines en pleine croissance

Dans le domaine de l’administration, des ressources humaines et du soutien administratif, 84 % des entreprises ont des projets de recrutement pour 2025. La moitié des grandes entreprises souhaitent engager de nouveaux collaborateurs fixes, tandis que la moitié des petites entreprises désirent principalement conserver leur personnel permanent. Pour les postes temporaires, les employeurs misent à la fois sur la rétention (50 %) et l’expansion (21 %). Dans le domaine juridique, trois quarts des entreprises prévoient d’embaucher autant d’employés fixes que temporaires, autant pour de nouveaux postes que pour des postes existants. Dans le secteur bancaire et de la finance, il s’agit principalement de recruter de nouveaux profils juridiques (48 %).

photo – pixabay-Sohag Hawlader

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Publication par communiqué de presse.
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