Petites ou grandes, méconnues ou déjà connues, des entreprises modifient leur dénomination, à l’instar d’AKT – CCI LVN. Notre galerie de portraits dévoile les coulisses de ces changements, et leurs nombreuses conséquences. A découvrir avant de se lancer ! Aujourd’hui, rencontre avec Jean-Philippe de Vinck, administrateur de Quito.
Pourquoi avez-vous changé de nom ?
« Mon associé, Léon Bouckaerts, et moi, avons créé la société en août 2021. Nous avons acquis les actifs d’une société en faillite. L’activité en tant que telle a déjà dix ans. Nous souhaitions effectuer un repositionnement stratégique et nous sentions que le nom d’alors, Active Building Isolation, nous bloquait. On a fait le changement de nom en octobre 2023. »
Comment l’avez-vous fait ? Avec un accompagnement ?
« Oui, nous avons été accompagnés par des spécialistes, Hungry Minds. Ils nous ont aidés à remettre notre stratégie sur papier, à voir plus clair dans ce qu’on voulait. Ils nous ont expliqué comment le marketing pouvait nous aider, grâce à une image de marque qu’on voulait développer, à atteindre cet objectif stratégique. Nous avons eu beaucoup de réflexion. Cette mission a duré un peu plus de six mois. »
Pourquoi le choix de ce nom ?
« On souhaitait un nom plus percutant, plus frais. Spécialisés dans la rénovation énergétique des bâtiments, nous vendons à nos clients de la performance énergétique. A Quito, capitale de l’Équateur, il fait 20 degrés toute l’année. Avec cette température constante, le confort de vie y est très élevé. Ce nom est un petit clin d’œil. »
Qu’est-ce que cela a changé pour l’entreprise ?
« Cela nous aide à assumer un certain positionnement. Il y a la marque, sa tonalité, mais aussi tout l’univers créé autour, beaucoup plus premium, axé sur la performance, une grosse expertise, de l’esthétique. Ce nom a fait aussi un petit effet de levier sur notre façon de travailler. On voulait faire du premium, il fallait le faire. Au niveau externe, cela n’a pas changé grand-chose si ce n’est de petites tracasseries opérationnelles, reflocker la flotte, les bâches, etc. »
Cela coûte-t-il cher ?
« Oui, tout ce qu’il y a autour coûte cher. On avait déjà une bonne vingtaine de véhicules flockés, plusieurs bâches, les vêtements des hommes… Tous ces petits frais annexes dépassaient largement le montant de la mission et on ne l’avait peut-être pas bien anticipé. »
Quel a été l’impact sur le personnel ?
« Le personnel a bien adhéré. Il y a toujours un temps d’adaptation, un petit frein. Pas de hourrah quand on a présenté le nouveau logo, le nouveau branding. Mais rapidement, ils s’y sont habitués, ils ont vu l’histoire qu’il y avait derrière, ils ont trouvé cela génial. C’était adopté en trois semaines. »
Comment avez-vous communiqué vers les fournisseurs, les clients ?
« Nous avons envoyé un mailing aux clients. Ce changement a été très bien accueilli. Quelques-uns ont posé des questions. On a communiqué de façon transparente. Nous avons contacté les fournisseurs pour leur expliquer. Au plan juridique, le nom de l’entreprise ne change pas pour éviter une défiance de clients et de fournisseurs. On le changera dans deux ans. »
Quelle est l’importance d’un bon logo ?
« On a changé les couleurs. On avait un dégradé de rouge vers le vert. L’idée était d’apporter un peu de fraîcheur. On est parti sur quelque chose de très épuré, noir et blanc avec des touches d’orange et de bleu turquoise. »
Êtes-vous satisfait de ce changement ?
« Très satisfait. On adore ce qu’a fait Hungry Minds ! Je suis à mille pour cent convaincu, j’aime beaucoup le résultat. »
Que recommanderiez-vous à une entreprise qui voudrait changer de nom ?
« C’est une question de stratégie. Elle doit être bien déterminée en amont. Ne pas sous-estimer les implications, c’est un process assez lourd. Surtout, être bien conseillé. »